Des mesures pour protéger la planète

La sortie du « tout-jetable » n’est pas pour tout de suite. Les dégâts causés par les fuites de plastique dans la nature, plus particulièrement le milieu aquatique, de par sa persistance à subsister plusieurs centaines d’années en tant que polymère originel, ne sont plus acceptables.

L’impact délétère du plastique sur notre environnement et la santé n’est plus à démontrer. L’encadrement et la limitation de son usage avance peu à peu mais très difficilement. La résiliente secrétaire d’Etat franco-américaine auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson, (également vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement) peine à imposer des règles pour stopper les pollutions engendrées par la dispersion du plastique dans l’environnement. (http://www.magcentre.fr/189443-antigaspillage-la-consigne-des-bouteilles-plastique-toujours-en-sursis/).

Un contrôle annuel des lave-linge

Lorsque des vêtements synthétiques sont mis en machine, de minuscules fils se détachent. Ils se libèrent ainsi des milliers de microparticules qui finissent dans les océans. Ces particules y constituent une espèce de soupe de plusieurs millions de tonnes par an. (https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/pollution-dechets-plastique-mer-septieme-continent-1898/page/3/). Plusieurs solutions sont envisageables. Pour les vêtements synthétiques lavés en machine, il est possible de les mettre dans un sac tel le Guppyfriend, dans lequel plus de 90% des résidus plastiques seraient retenus (https://www.youtube.com/watch?v=26tyzk3sFBs). Les lave-linge devront être améliorés. D’ici cinq ans, tous les lave-linge vendus en France devront être équipés de filtres pour retenir les micro-plastiques. C’est un des volets de la loi anti-gaspillage. Le lundi 17 février, les fabricants d’électroménager et les associations de défense de l’environnement ont été reçus au ministère de la transition écologique pour faire le point sur ce sujet. Cette obligation, qui entrera en vigueur en 2025, devrait être logiquement accompagnée par un contrôle périodique des lave-linge. Les défaillances constatées seront classées par niveau de gravité : mineure, majeure et critique. Si le résultat du contrôle est défavorable, une contre-visite sera exigée dans les 3 mois. Ce contrôle technique, effectué par un organisme agréé et aux frais du propriétaire du lave-linge, devrait être annuel.

Contenter tous les défenseurs de la planète

L’autre solution est de privilégier les fibres naturelles. Or le coton est un très grand consommateur d’eau. Il faut 5.263 litres d’eau pour obtenir 1 kg de coton. L’eau est une denrée devenue très précieuse qu’il faut protéger. Dans leur grande sagesse, plusieurs parlementaires auraient proposé une prime substantielle, voire un crédit d’impôt, pour tout achat de vêtements en cachemire, en alpaga ou en vigogne. Ces deux camélidés produisent, en effet, une laine plus douce, plus chaude, plus résistante et plus légère que celle de mouton.

Contrôle technique périodique des machines à laver et primes pour les vêtements en laines de très haut de gamme, sont des solutions simples, pragmatiques et durables qui devraient satisfaire tous les défenseurs de la planète…

Aristide

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