Les deux partis politiques n’ont pas jeté l’éponge, loin de là. C’est en fait la préfecture qui a invalidé la liste “Décidons en commun” le vendredi 28 février, au lendemain de la date limite des dépôts de listes, pour vice de forme. En cause, l’envoi des documents sous forme numérisée et non l’original pour 24 personnes, comme l’exige la loi. Par ailleurs, l’une d’entre elles travaille à la mairie d’Orléans, ce qui est incompatible avec sa présence sur une liste municipale orléanaise et enfin une autre, d’origine allemande, n’a pas produit le document attestant qu’elle n’est pas frappée d’inéligibilité au sein de l’Union Européenne.
Conférence de presse de la liste FI-PA d’Orléans après son invalidité ©SD
C’est un coup dur, bien sûr, pour les deux partis. Pour Valentin Pelé, tête de liste pour la France Insoumise : “C’est le temps qui a manqué pour fournir une liste conforme d’autant que ajoute t-il plusieurs personnes disaient que nous ne serions pas en capacité de réunir 55 noms, nous en avons fait la démonstration, nous en avions même 57 ! ” De son côté, Anaïs Boyer, numéro 2 de la liste pour le Parti Animaliste admet : “Notre erreur a été de retourner beaucoup trop tard la liste complète, et effectivement il y a eu des maladresses de notre part. Ça nous servira de leçon pour la prochaine fois, mais nous comptons bien rester présents dans le paysage politique orléanais.”
En effet, les deux partis ont indiqué qu’ils allaient continuer à travailler ensemble, tout en faisant leur possible pour peser sur les 6 années de la mandature. En revanche, ils n’ont pas encore réfléchi à leur stratégie pour les élections départementales de 2021.