Doux arrêts sur images avec les Artistes Orléanais

Sous la houlette de son président, Benoit Gayet, et de toute son équipe composée d’amoureux de créations, d’artistes et d’artisans, le 113ème Salon des Artistes Orléanais n’a de cesse d’attirer les amateurs d’art. De la beauté, de la sincérité, de l’âme et de la manière naît le charme. Peintures, gravures, sculptures questionnent les visiteurs. Elles sont le fruit d’audaces accomplies. Peintures, dessins, gravures, sculptures, fruits d’audaces, figurent aux cimaises de pierre d’un bel édifice patrimonial ouvert à la libre promenade des cueilleurs de gestes.
 

La file d’attente

De hautes cimaises forcent au délice du regard 

A l’occasion de ce beau salon qui compose précautionneusement avec les contraintes qu’impose la pandémie, quelques images nous reviennent déjà en mémoire. A savoir la longue file des visiteurs tolérants et respectueux à l’entrée de la collégiale et que vient accueillir, attentif et disert, Benoit Gayet ; la présence de Natsuki Kawanishi interprétant lors de la journée inaugurale, à la flûte traversière,  Haru No Umi, prenant air japonais, pour honorer l’œuvre de Tetsuo Harada, sculpteur invité d’honneur. 
D’une présence fragile et sensible est aussi Anne-Marie Royer Pantin, écrivaine, conférencière, autrice d’un grand hommage à Maurice Genevoix et rédactrice d’un incontournable ouvrage patrimonial dédié aux Cafés Jeanne d’Arc, société mécène artistique orléanaise s’il en est.
 
Et puis, ce mardi soir 13 octobre, lors d’une nocturne, voici que s’éclairent les œuvres de Sylvie Desmoulin pétries de tendre vérité, ainsi que celles de Tetsuo Harada, d’une chaleureuse et puissante présence, artiste qui tombe brièvement le masque le temps d’une photo en solitaire.
Mais tant d’autres pièces attendent les visiteurs. Elles sont d’une souriante et belle profondeur. En vérité, ce salon ravit par sa diversité, sa poésie, son étrangeté. 
 
Cette dernière fait naître plaisir et trouble à l’occasion d’une heureuse ronde de créations. Ces dernières figurent en partie et avec bonheur dans le catalogue de cette exposition, précieux témoignage conçu comme un véritable et attractif ouvrage d’art contemporain.
 
Jean-Dominique Burtin 
Le 113ème Salon des Artistes Orléanais.
Jusqu’au 25 octobre, collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, Orléans.
Du mardi au dimanche, de 14 heures à 18 heures.
Entrée libre.

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