Fahim, un entrepreneur orléanais, vient de lancer Emarket45, une plateforme commerciale proposant une offre de produits frais et locaux à destination des consommateurs de la métropole. Aux premiers jours du confinement automnal, il est à la recherche de nouveaux commerçants et producteurs afin de répondre à une demande pressante.
Fahim, un entrepreneur orléanais, vient de lancer Emarket45, une plateforme commerciale proposant une offre de produits frais et locaux à destination des consommateurs de la métropole orléanaise. DR
Pour pallier les conséquences du nouveau confinement, notamment celles affectant les personnes les moins mobiles, Fahim, un Orléanais de 42 ans, vient de donner un coup d’accélérateur à Emarket45, un projet qu’il a mûri au moment du premier confinement. « Fils de commerçant, j’ai connu plusieurs activités autour du poisson, des fruits et légumes, de la boucherie, de l’épicerie et une autre sur les marchés de la ville », explique-t-il. « Dans un premier temps, j’ai créé un site internet de commande de poissons en livraison, courant mars, au début du confinement. »
Un site de Market place
Les clients d’alors lui demandent d’élargir l’offre. La requête fait mouche. Fahim prend des contacts via Facebook, il s’enquière de tutoriels sur des expériences similaires de lancement d’un site de market place ; autrement dit, de sites internet dédiés à la vente croisée des produits de plusieurs fournisseurs locaux. « Des connaissances m’ont conseillé de cibler quelques références pour respecter la règle selon laquelle il faut cliquer au maximum trois fois pour commander un article sans se perdre dans une offre trop importante », se souvient Fahim. « Au contraire, mon souhait était d’avoir un large choix de fournisseurs locaux. »
Capture d’écran site Emarket45
Pour pouvoir s’inscrire sur la plateforme, un producteur, un commerçant, un fournisseur local doit simplement fournir un numéro Siret actif. Ensuite, chacun d’eux est autonome vis-à-vis de sa clientèle, à charge pour Emarket45 d’assurer la livraison grâce à deux camions, l’un frigorifique, l’autre standard. « J’ai distribué des flyers auprès des commerçants locaux afin d’augmenter l’offre à la clientèle, mais ce nouveau confinement complique les choses. J’espère que nous arriverons à surmonter cette difficulté pour pouvoir développer ce projet qui répondra évidemment à la demande des consommateurs orléanais en quête de produits frais et locaux livrés à domicile », poursuit Fahim qui est à la recherche d’un local qui permettrait de mettre en place un drive.
Lui qui, durant le premier confinement, assurait gratuitement la livraison de commandes effectuées dans les supermarchés de l’agglomération au profit de personnes ne pouvant se déplacer. Un esprit commerçant, mais pas seulement.
Mourad Guichard
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