Université d’Orléans : des pourparlers pour (enfin) sortir de la situation de blocage

Depuis le dernier tour de scrutin du 22 janvier, qui a confirmé un blocage quant à la désignation d’un nouveau président à la tête de l’université d’Orléans – pour la quatrième fois consécutive – les discussions sont allées bon train entre les différents candidats opposés à l’équipe sortante. Aujourd’hui incarnée par Éric Blond, l’ancien bras de droit d’Ary Bruand, ce dernier s’étant enfin résolu à quitter la course.

L’Université d’Orléans trouvera-t-elle enfin son nouveau président ? ©Mourad Guichard

Selon nos informations, ce 25 janvier, un accord est en passe d’être trouvé entre les deux listes, celles de Steeve Thany et de Christophe Léger, qui ont totalisé 12 voix à l’occasion du dernier tour de scrutin, contre 15 voix pour Éric Blond.

C’est donc la position de l’outsider Karen Fischer qui pourrait déterminer l’issue du vote, les trois listes opposées à l’équipe sortante totalisant 18 voix, soit une majorité confortable. « Une main est tendue à Karin Fischer », confirme à Magcentre l’entourage de Christophe Léger qui pourrait devenir, en cas d’accord, le nouveau président de l’université.

Les têtes de listes ont jusqu’à mardi en fin de journée pour confirmer leur candidature à l’occasion du scrutin de ce vendredi 29 janvier, ou d’annoncer, par défaut, leur désistement.

Mourad Guichard

Commentaires

Toutes les réactions sous forme de commentaires sont soumises à validation de la rédaction de Magcentre avant leur publication sur le site. Conformément à l'article 10 du décret du 29 octobre 2009, les internautes peuvent signaler tout contenu illicite à l'adresse redaction@magcentre.fr qui s'engage à mettre en oeuvre les moyens nécessaires à la suppression des dits contenus.

  1. Des listes qui envisagent un accord après déjà 12 tours de scrutin ? ça laisserait augurer d’un merveilleux fonctionnement pour l’université : une incapacité à décider, une coalition fragile et la toute puissance des listes les plus minoritaires. Le tout en laissant de côté la liste qui a obtenu, largement, le meilleur résultat. C’est l’exemple même de ce qu’il y a de plus détestable dans la pratique politique : une alliance des contraires pour exercer le pouvoir, une négociation tendue pour se répartir les postes, sans s’assurer d’être capable d’agir ensuite et dans le mépris du résultat du scrutin. Tous les régimes parlementaires ont lutté contre ce travers, qui les menait à leur perte. Notre université en est là ! C’est déplorable. Merci aux minoritaires qui ont bloqué la situation, alors que nous traversons une période redoutable. Au point où nous en sommes, mieux vaudrait voter à nouveau…

  2. Bizarre, bizarre !Vous avez dit bizarre ? bizarre! je croyais que vous aviez dit bizarre… Non, rien de bizarre: la Métropole nous en offre le bel exemple:
    Chaillou et Grouard, ennemis de toujours s’allient pour éliminer Matthieu Schlesinger, comme si LREM était le Front Nat’… Un outsider qui fait la loi ?C’est aussi le “petit pois” sous le matelas qui empêche la princesse Démocratie de dormir en paix…
    Ce serait le moment de ressortir ce vieux slogan “élections piège à…cons-tresens” !

Les commentaires pour cet article sont clos.

Centre-Val de Loire
  • Aujourd'hui
    10°C
  • dimanche
    • matin 3°C
    • après midi 11°C
Copyright © MagCentre 2012-2024