Au travers d’un article que vous avez publié le 21 janvier sous le titre : « Le théâtre Monsabré veut continuer à exister », les membres du conseil d’administration de la Fondation Victor Dillard demandent un droit de réponse puisque malgré ce qui est écrit, la Fondation n’a pas été contactée et ne s’enferme pas dans un quelconque mutisme puisqu’elle a répondu à un certain nombre d’interviews.
Pour le conseil d’administration de la fondation Victor Dillard, Bruno Chauvineau (qui est aussi directeur diocésain de l’enseignement catholique), répond à Jean-Jacques Adam. Photo Fondation Victor Dillard
Il est exact que nous avons souhaité reprendre la possession du Théâtre Monsabré.
Ce choix répond à un besoin de l’enseignement catholique de Loir-et-Cher. Les contraintes sanitaires actuelles que nous connaissons tous, nous ont amené à rechercher des locaux complémentaires indispensables pour le maintien d’activités scolaires et para scolaires dans le respect des règles de distanciation. La Fondation Victor Dillard souhaite mettre à disposition le théâtre pour toutes sortes d’activités : entraînement au grand oral pour les Terminales, classes théâtre pour les cinq écoles, les quatre collèges et les deux lycées du Blaisois.
Ce lieu continuera à vivre pour ces centaines d’élèves, leurs familles et leurs professeurs.
Au demeurant, le théâtre Monsabré conservera sa vocation culturelle en continuant à accueillir des spectacles (théâtre, concerts…) et ainsi maintenir son rôle d’animateur du quartier Vienne. Par conséquent, il n’est pas question de fermeture du théâtre.
C’est exclusivement dans ce cadre et en se fondant sur les dispositions du contrat de location alors en vigueur, qu’un congé a effectivement été délivré à échéance du 31 décembre 2020. Nous ne pouvons que regretter le choix fait par l’association présidée par Monsieur Adam d’occuper désormais illégalement les lieux depuis le 1er janvier 2021.
Notre fondation a toujours soutenu l’association du Théâtre Monsabré, y compris durant cette crise sanitaire en effaçant près de six mois de loyers, tout en sachant que d’autres loyers restent encore impayés à ce jour. Nous vous informons que le loyer n’est que de 320 euros mensuels et non pas 600 euros comme le déclare Monsieur Adam. Et contrairement à l’affirmation de ce dernier, aucun de ses spectacles n’a été censuré par la Fondation Victor Dillard, propriétaire du théâtre et membre du conseil d’administration de l’association présidée par Monsieur Adam.
La Fondation Victor Dillard regrette par ailleurs que Monsieur Adam ait continué à programmer des spectacles en 2021 ayant connaissance de l’échéance de son bail. Là encore et pour éviter que des réservations de spectateurs ne soient annulées, notre fondation a proposé que ces programmations puissent être assurées par des locations ponctuelles, ce qui a été catégoriquement refusé par Monsieur Adam.
Celui-ci mentionne dans son interview qu’il a décidé de judiciariser son départ. Nous en prenons acte et attendons sereinement les décisions qui seront prises.
Pour le conseil d’administration de la Fondation Victor Dillard
Bruno Chauvineau