Neuf orchestres symphoniques : l’exception orléanaise !

Entre fin décembre 2020 et mars 2021, Magcentre est allé à la rencontre des orchestres symphoniques qui retentissent dans la métropole orléanaise. Sans distinction de notoriété, de taille ou de durée d’existence. Sans hiérarchie ni jugement, simplement dans l’écoute des dynamiques musicales locales et des personnes qui les font exister.

Entre fin décembre 2020 et mars 2021, Magcentre est allé à la rencontre des orchestres symphoniques qui retentissent dans la métropole orléanaise. Sans distinction de notoriété, de taille ou de durée d’existence. Sans hiérarchie ni jugement, simplement dans l’écoute des dynamiques musicales locales et des personnes qui les font exister.

La diversité

Bien sûr, les articles l’ont mis en évidence, chaque orchestre a sa personnalité, son projet et son histoire. Certains travaillent dans la régularité de répétitions hebdomadaires (Confluence, Opus 45, Violons d’Ingres) d’autres par projet (L’inattendu, l’orchestre du chapitre, l’Orchestre Symphonique du Loiret) par sessions calées dans le temps (Philantroppo, Amateur 45) ou encore dans une programmation annuelle (Orchestre Symphonique d’Orléans).

Une des différences majeures est celle entre professionnels et amateurs mais à creuser quelque peu les fonctionnements, l’on constate que la frontière n’est pas si clivée qu’on pourrait le penser. Les uns et les autres se côtoient dans plusieurs orchestres, comme Confluence.

L’on voit aussi des passerelles entre orchestres quand des musiciens peuvent s’inscrire dans la saison de l’OSO mais aussi participer aux projets de la Fabrique Opéra, de l’OSL ou de l’orchestre du Chapitre à Cléry.

Soulignons également les démarches envers des publics défavorisés, l’objectif premier de Philantroppo, mais démarche occasionnelle aussi pour Amateur 45 ou les Violons d’Ingres, sans oublier les projets plus institutionnalisés de l’OSO (DEMOS) ou l’OSL (PROMS).

Les points communs

Il serait dangereux et inapproprié de faire des raccourcis. Chaque orchestre est différent et fier de cette différence qui est source de richesse pour la métropole orléanaise. Cette variété devrait permettre à tout musicien de trouver « chaussure à son pied » et au public de naviguer au gré de ses choix et sensibilités personnelles.

Mais lors des rencontres, des unissons ont pu être repérés : celui de la convivialité, du « faire ensemble » qui caractérise cette musique symphonique, avec les prolongements humains qui s’ensuivent, quels qu’ils soient.

Le souci du public est aussi omniprésent, même si décliné en différentes dimensions. Celui-ci se traduit dans le choix des programmes, dans les explications qui peuvent être proposées en marge des concerts ou lors des présentations, dans les conférences ou répétitions publiques, dans les formes du concert enrichies de théâtre ou mises en scène.

Les personnalités

Des personnages « hantent » la musique orchestrale orléanaise. Jean-Marc Cochereau a souvent été évoqué, en tant que fondateur, incitateur, professeur, et son nom est gravé dans le parcours de plusieurs orchestres ou chefs actuels.

De grandes pointures sont aux commandes des orchestres. Certains ont œuvré dans les projets et créations, comme Clément Joubert ou Philippe Gabez. Nous n’avons pas pu évoquer d’autres personnalités qui ont travaillé à ce creuset musical orléanais, comme Jean-Jacques Kantorow, ce grand violoniste qui a dirigé l’OSO pendant 2 ans, ou Yves Vidal qui a participé à la création de Philantroppo, Alejandro Sandler ou encore Simon Proust ou Guy Claude Charcellay, chefs invités de l’OSL.

Et nous n’avons pas assez souligné l’importance des structures associatives qui sous-tendent la partie visible qu’est le concert. De nombreuses personnes, bénévoles pour la plupart, œuvrent en coulisses pour que cette réalité musicale perdure et tienne la route.

Les réactions : un esprit de musique dans la période actuelle

La plupart des orchestres affichent une longévité qui témoigne de leur pertinence. Certains ont fêté leurs 40 ans (Les violons d’Ingres), leurs 30 ans (Opus 45) ou leurs 20 ans (OSL). En ce domaine, la palme revient à l’OSO qui va fêter ses 100 ans en novembre prochain !

Cette « présence » de la musique orchestrale à Orléans est d’autant mise à mal par l’arrêt brutal des activités intervenu en mars 2020. Nombreuses ont été les réactions à la publication de cette série Orchestres. Certaines émanent des musiciens, d’autres des chefs d’orchestre qui ont pris le téléphone ou la plume pour souligner l’impact de la mise en lumière des orchestres orléanais, nécessaire en cette période de silence. Et côté public, les réactions ont également été nombreuses.

Tout ceci conforte et réaffirme s’il en était besoin, que la musique d’ensemble est essentielle, nécessaire et que tout le monde attend avec impatience le jour joyeux où chacun pourra reprendre le chemin de la salle de concert ou de répétition.

Et que vive la musique symphonique !

Anne-Cécile Chapuis

Commentaires

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  1. Bravo et Merci pour ces reportages, qui ont permis de découvrir chaque orchestre. Des articles plaisant à lire avec beaucoup de sensibilité, bien illustrés de belles photos. Vive la musique vivante !
    SD

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