Orléans: au festival “L’Eté essentiel”, le CADO se met au vert

Ce mardi 6 Juillet Le CADO nous proposait dans le cadre du Festival “L’Eté essentiel” se déroulant du samedi 3 Juillet au dimanche 11 Juillet 2021, le récit du célèbre texte de Jean Giono “L’homme qui plantait des arbres”. Deux représentations furent jouées l’une à 19 heures et l’autre à 21 heures.
 

“L’homme qui plantait des arbres” cl Claudine Clodelle

Un monologue rafraîchissant

Dans ce cadre naturel qu’est le Campo Santo, à ciel ouvert, le comédien Pascal Durozier fait son entrée dans l’herbe verte à petit pas. Un carnet à la main il débute le spectacle avec une magnifique citation du célèbre auteur Jean Giono. De ce fait il nous invite tout doucement à écouter le récit d’une autre création bien plus connue de ce grand auteur : “L’homme qui plantait des arbres”. Un texte écrit en 1953 qui fût le premier à évoquer la thématique de l’écologie.
 
Au cœur de cet antre verdoyant, nous pénétrons au cœur d’une belle histoire rendant hommage à mère nature et à la nature de l’homme. Pascal Durozier nous enchante avec une de ces voix chantantes que peuvent avoir les résonances de l’accent du sud. Au premier abord, du fait d’un public intimiste et de la proximité avec l’acteur un sentiment de légère gêne, provenant de la pudeur, peut être ressenti. Mais lorsque l’on se plonge dans l’écriture de Giono le malaise disparait très vite.

L’histoire d’un homme providentiel.

Ce récit nous parle d’une rencontre humaine. Un jeune homme voyageant entre le détour des Alpes et le commencement de la Provence va faire la connaissance dans un petit village déserté d’un homme solitaire se nommant Elzéart Bouffier. Ce dernier lui offrant une nuit de repos, le protagoniste va alors découvrir son incroyable projet. L’homme seul et peu bavard entreprend minutieusement de planter mille chênes, un par un, à l’aide de glands soigneusement sélectionnés. Une amitié nait alors. Après la guerre de 14 le jeune homme retourne rendre visite au loup solitaire et découvre alors le fruit de tous ses efforts passés. Un acte tellement impressionnant qu’il ne peut venir que de la Providence.

Une jolie Parenthèse.

Le monologue de Pascal Durozier nous évoque avec magie la simplicité… Il nous fait croire encore au bon vouloir des hommes de traiter, avec respect, l’environnement afin que ce celui-ci nous soit reconnaissant et nous offre la merveilleuse opportunité de respirer et de vivre.
Une bouffé d’oxygène offerte au public accompagné de verdure et de quelques agréables rayons de soleils.
 
Julia Botti.
 
 

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