[Publi] En septembre, l’été se prolonge au fil de l’eau

[Publi] Non, l’été n’est pas fini ! Alors ni une ni deux, on saute dans les sneakers et on profite de septembre et de ses journées ensoleillées pour faire un pas de côté et s’autoriser des activités atypiques et ressourçantes au bord et sur l’eau, au cœur des Vallée du Cher, Vallée de l’Eure et du Val de Creuse. Une partie de campagne, loin de la foule estivale, entre cours d’eau secrets, paysages inattendus et villages au charme fou.

Sillonner les ruelles d’un village en bateau… Avec ses balades pittoresques au fil du Loir, Bonneval fait figure de précurseur ! Depuis 25 ans, la petite cité médiévale d’Eure-et-Loir propose d’embarquer sur des bateaux électriques sans permis pour découvrir l’étonnant patrimoine de la « Petite Venise de Beauce » : des fossés d’enceinte où coule le Loir, à l’ancienne Abbaye Saint Florentin du IXe siècle, remarquable avec sa façade en échiquier de pierres de taille et de silex, son remarquable viaduc XIXe, ou encore sa Tour du Roi de 22 mètres, Bonneval dévoile son charme à chaque coin de rue. Et quand la nuit tombe, tous les samedis soirs, petits ponts, portes, tours et façades, se parent de lumières pour briller de mille feux et se raconter au gré de scénographies historiques. C’est Bonneval sous les étoiles pour une découverte en bateau d’une autre dimension.

Pagaie et patrimoine en Vallée de l’Eure

Jaillissant non loin de là, à Saint-Éman, près du cher Combray de Marcel Proust, la Vallée du Loir, Classée Natura 2000, ne manque pas de charme : serpentant entre forêts alluviales, pelouses à orchidées, roselières et fourrés de genévriers, elle est le royaume de tout un tas d’espèces remarquables (libellules, papillons, tritons…) et le décor de scènes champêtres que l’on ne peut découvrir qu’en étant sur l’eau. Pour l’immersion, cap au sud de Bonneval, à Saint-Christophe : en quelques coups de pagaie, vous glisserez sur les eaux de la Conie, affluent du Loir, dans des ambiances sauvages uniques. Poussez alors jusqu’à Châteaudun : droit devant, sortant des frondaisons encore verdoyantes, le célèbre château du « Bâtard d’Orléans » s’imposent depuis son éperon rocheux du haut de ses 500 ans d’histoire.
À l’autre extrémité du département, au cœur de la Vallée de l’Eure, au nord de Chartres, l’aqueduc inachevé du château de Maintenon (1683) bat les 31 mètres de haut du donjon de Châteaudun. À 73 mètres, cet incroyable ouvrage de trois étages d’arcades signé Vauban, vise à satisfaire le « caprice » de Louis XIV : « Amener les eaux de l’Eure par le chemin des airs » pour alimenter, de jour comme de nuit, les fontaines, bassins et les 1400 cascades de Versailles. Dessous, Le Nôtre y a fait traverser le canal de l’Eure dont les eaux bruissent encore des secrets de cours et des rendez-vous discrets du Roi et de Madame de Maintenon…

Chartres ou l’esprit bord de Marne

Rejoignant la paisible Vallée de l’Eure bordée de belles demeures, le cours remonte vers Écluzelles et sa base nautique de Mézières, connu comme étant l’un des sites d’hivernage le plus septentrional des oiseaux d’eau, notamment du héron bihoreau. Un sentier aménagé fait le tour des 100 hectares de cette ancienne ballastière et permet des observations inédites. Un autre parcours, beaucoup plus pittoresque, vous attend au niveau de la basse ville de Chartres à La Petite Venise. Posée au bord de l’Eure, cette guinguette propose des promenades en petites barques électriques, canoës, kayaks et pédalos dans un esprit bord de Marne. Une restauration sur place permet d’apprécier le calme et le charme champêtre de ce lieu paysager et régulièrement animé par des concerts.

Chenonceau à fleur d’eau

Passer sous les arches majestueuses du château privé le plus visité du Val de Loire ? L’expérience restera dans les mémoires à coup sûr ! Pour cela, cap en Indre-et-Loire, sur les bords du Cher pour une descente en canoë canadien vers Chenonceau. « L’expérience reste inhabituelle », prévient l’un des responsables ! « En toute autonomie sur l’eau, chacun est acteur de sa visite et complète la découverte du château plus passive. Là, le canoë apporte un angle de vue différent, plus contemplatif ». Une exploration qui s’accompagne au choix d’une randonnée vélo couplée à une visite œnotouristique à Civray, ou d’une nuit en camping, sous les étoiles au bord du Cher, en mode brasero-barbecue… Un petit goût d’aventure à la Mark Twain !

Val de Creuse, une rivière dans un « canyon »

Au sud-ouest de la région, le Val de Creuse fait la fierté de l’Indre. Entre Berry et Limousin, nous sommes déjà ailleurs… Sauvage à souhait, multicolore, il se fait plateaux, vallons, landes à bruyères, ou flancs escarpés comme ceux du Rocher de la Fileuse. Il faut s’offrir la vue imprenable sur la Forteresse de Crozant depuis ses hautes falaises surplombant la confluence de la Creuse et de la Sédelle. George Sand y captait l’émotion des paysages grandioses qu’elle transmettait au fil de sa plume, les impressionnistes, comme Monet, en marquaient à jamais reliefs et nuances du bout de leurs couteaux. Et vous…?
12 km plus haut, à cheval entre l’Indre et la Creuse, le lac d’Éguzon s’étend comme un bras de mer à 204 mètres d’altitude. Un miroir tranquille de 16 km de long sur 750 mètres de large que l’on traverse en canoë depuis la plage de Chambon. Dans cette Vallée de la Creuse, qui prend ici des allures de petit canyon, des belvédères naturels (Gaboulet…) s’accrochent aux falaises offrant des panoramas verdoyants de forêts qui se jettent, comme des cascades, jusqu’au ras de l’eau. Juste superbe !

Un site naturel en paddle dans le Cher

À quelques campagnes de là, un dernier site remarquable attend les adeptes de grands espaces dans le Cher, au cœur du Saint Amandois… Entre Bourges, Montluçon et Nevers, l’étang du Village de loisirs de Goule à Bessais-le-Fromental centralise toutes sortes d’activités nautiques au cœur du plus grand site naturel du Berry. En kayak, pédalo ou sur un paddle, le lieu est idéal pour se ressourcer et découvrir les richesses floristiques et ornithologiques de cet Espace naturel sensible (ENS) interdépartemental de 150 hectares. « Le site compte plus de 400 espèces de fleurs et de plantes, et est réputé pour accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux, nicheurs et hivernants comme le balbuzard pêcheurs ou la sauvagine », explique Johanna, qui assure le week-end l’animation des sorties-découvertes nature et les clubs explorateurs. « L’occasion pour les 8-12 ans de découvrir les différents écosystèmes (étangs, prairies, mares, boisements) su site, apprendre à s’orienter à la boussole, ou encore fabriquer des objets… ».
Ici, comme ailleurs, la nature saura conquérir le cœur des contemplatifs et des amateurs de grands espaces. À l’heure où l’automne se profile, il faut profiter des belles journées d’été qui dardent encore pour explorer les étonnantes vallées de la région que l’on connait si peu. En roue libre, au fil de l’eau…