C’est la rentrée pour la Confédération des PME 41 qui organisait un déjeuner-rencontre le 17 septembre dernier à Saint-Bohaire sur le thème des mutations économiques en présence du préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau.
Laurent Kopp, président CPME 41, Patrice Duceau, président des GPA de la région Centre et Emmanuel Lemaux commissaires aux restructurations et prévention des difficultés des entreprises (CRP) de la région CVL. Photo Jean-Luc Vezon
Par Jean-Luc Vezon
Positif, malgré une reprise sous tension avec des difficultés de recrutement dans de nombreux secteur et des difficultés d’approvisionnement en matières premières générant une hausse des prix, Laurent Kopp, président de la CPME 41, a animé ce premier rendez-vous en extérieur de l’organisation professionnelle.
La patron de Bituvia, a dressé un bilan de l’action de la CPME 41 et des projets comme « la dynamique responsable des PME », pour aider à la transition écologique. Le syndicat patronal mobilise de nombreux outils et dispositifs pour accompagner les entreprises du Loir-et-Cher.
« Avec l’appui du Groupement de prévention agréé (GPA) et aux côtés de l’Etat, nous allons soutenir les projets pour revitaliser les territoires qui connaissent des mutations industrielles comme la vallée du Cher », a déclaré Laurent Kopp. Rendant hommage à François Asselin, président national et aux équipes de terrain, celui-ci s’est félicité que la CPME soit désormais « le syndicat patronal N° 1 en termes de représentativité ».
Lors des prochaines élections consulaires, il apportera son soutien à Patricia Fhima tête de liste « Fier d’être artisan », pour les élections à la CMAR CVL (du 1 au 14 octobre 2021) et à Marie-Noëlle Amiot qui conduira la liste « Ensemble réussir plus fort » pour celle à la CCI 41 prévue du 27 octobre au 9 novembre.
L’intervention d’Emmanuel Lemaux, commissaire aux restructurations et prévention des difficultés des entreprises (CRP, compétent pour les entreprises de plus de 50 salariés) de la région CVL sur les dispositifs d’anticipation et d’accompagnement des entreprises en difficulté a apporté un éclairage intéressant. Plusieurs instruments comme le fonds Revi’Centre, qui aide les entreprises à constituer des fonds propres en attirant des investisseurs, participent de cet objectif.
Emmanuel Lemaux s’est réjoui des excellentes relations de travail avec la CPME en particulier le GPA, outil né en Loir-et-Cher pendant la crise de 2008 pour repérer et accompagner les entreprises en difficulté. Il a aussi remercié Groupama Paris-Val de Loire qui a consenti un prêt de 2 millions d’euros à titre gratuit pour alimenter un « fonds de prévention GPA ». Grâce à lui, c’est un montant total de prêts de 500 000 euros (de 20 à 90 000 euros) qui a été distribué de façon réactive à 31 entreprises.
Emmanuel Lemaux a précisé que l’accès aux PGE et aux prêts directs de l’Etat resterait ouvert jusqu’au 31 décembre prochain. Un Prêt Participatif Relance (PPR), garanti à hauteur de 30 % par l’État, sera aussi distribué jusqu’en 2022 aux PME et entreprises de taille intermédiaires (ETI) dont la structure financière a été affaiblie par la crise sanitaire.
Les Groupements de prévention agréés, le SAMU des entreprises qui vont mal
Avec sa verve habituelle, le président du GPA Centre-Val de Loire, Patrice Duceau a pour sa part dressé le bilan de cette association, prévue par le code du commerce et désormais présentes dans 85 départements. Grâce aux bénévoles de son « armée de réserve de l’économie » qui les animent, ce sont 850 entreprises en Loir-et-Cher et 1 085 en région CVL qui ont été accompagnées en deux années. « Nous sommes le SAMU des entreprises qui vont mal. Grâce au GPA, 76 % sont encore en vie. Nous travaillons efficacement en complémentarité avec les services de l’Etat pour proposer du cousu main », a insisté Patrice Duceau.
« Nous allons réunir les partenaires du comité départemental de sortie de crise le 1er octobre prochain », a pour sa part informé le préfet de Loir-et-Cher. Instance ayant pour objectif de favoriser le partage d’informations et de permettre la mutualisation des initiatives en faveur des entreprises en difficulté, le CDSC réunit tous les partenaires (services de l’Etat, région, URSSAF, banque de France, consulaires…) et intègre un conseiller référent à la sortie de crise. Rappelons que depuis novembre 2020, un numéro spécial d’information sur les mesures d’urgence (non surtaxé) pour les entreprises en difficulté a été mis en place : le 0806 000 245.
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