L’Orchestre d’Orléans illumine le Festival de Loire

Enchantement. Souriante beauté. C’est une radieuse journée de liesse musicale qu’ont offert les musiciens de l’Orchestre Symphonique d’Orléans aux passagers du dixième Festival de Loire orléanais. Dès la fin de matinée se tient sur la grande scène du ponton une répétition ensoleillée. Elle capte avec bonheur l’attention des visiteurs alors qu’évoluent en arrière-plan de l’orchestre quelques navires joliment chamarrés. C’est toutefois à la nuit tombée que la magie opère pour des milliers de spectateurs sous le charme d’un orchestre aux ondes caressantes comme ébouriffantes. 

Par Jean-Dominique Burtin 

Un nocturne magnifique. Photos : Micheline Taillardat

Bel et grand équipage musical 

Placé sous la direction de Marius Stieghorst, ce bel et grand équipage enthousiaste, passeur de joie et d’émotion, donne tout d’abord des extraits de Water Music, de Haendel, avec une grâce emplie de majesté et d’éclats. Le son est superbe les arbres au vert tamisé, le lisse miroir de l’eau, une lune pâle et curieuse et quelques étoiles qui scintillent, offrent un écrin féérique au concert. Suit La Moldau, de Smetana, œuvre que présente en détail Marius Stieghorst au public. Cette pièce nous étreint, nous enlace, nous envoûte. Place ici au parfum de la valse mais aussi à l’intensité dramatique d’une œuvre offerte avec une sensible maestria. Surgissent ensuite des extraits du Lac des Cygnes de Tchaïkovski, une enthousiasmante comme délicate Mississipi Suite de Grofé dont le mouvement Old Creole Days, andante sostenuto, est un pur ravissement.  

 En clôture de ce concert est donné Impressions de Loire, court-métrage symphonique, création de Thibault Vuillermet. Une œuvre resplendissante d’élans, de tension, d’éclats. Voici le regard d’une douce furie musical porté sur la course du fleuve allant s’offrir à l’océan et à l’espace. Une frémissante osmose entre musique et film projeté sur un vaste écran flanquant la scène. Ovationné, l’orchestre donne en rappel Le Beau Danube bleu, de Johann Strauss. Voici un tourbillon, une dernière et souriante invitation à la danse à laquelle chacun ne peut que succomber. 

En savoir plus : www.festivaldeloire.com et www.orchestre-symphonique-orleans.com et www.thibautvuillermet.com

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