Le 16 octobre 2020 un homme est mort, victime d’un fanatique religieux. Samuel Paty a été assassiné pour avoir fait son métier d’enseignant. Il voulait apprendre à ses élèves la liberté de penser, la liberté d’expression et l’acceptation de l’autre. En un mot : la laïcité.
Par Jean-Paul Briand
Samuel Paty. Photo LLL
L’anathème, la répression et la mort contre les ennemis de la foi, quelqu’elle soit, sont des faits très anciens. Cette barbarie, ce délire sacré qui poussent à mutiler et à verser le sang d’innocents ne sont pas l’apanage d’un certain islam. C’est une constante dans l’histoire des religions. Rappelons que la répression féroce de l’hérésie fut établie par le pape Grégoire IX dès 1231. En 1771 Voltaire écrivait : « On entend aujourd’hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle. C’est une maladie de l’esprit qui se gagne comme la petite vérole. » Toutes les terribles et sanguinaires agressions contre Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher, le Bataclan, Samuel Paty et bien d’autres sont des crimes contre la liberté de pensée, la diversité des consciences, la connaissance et aujourd’hui contre la laïcité républicaine.
Rendre hommage au martyr de la République, Samuel Paty, c’est lutter contre tous les fanatismes, la barbarie, l’obscurantisme et l’ignorance. Un rassemblement silencieux en hommage à Samuel Paty se tiendra le samedi 16 octobre 2021, de 16h00 à 17h00, devant le rectorat de l’académie d’Orléans-Tours, 21 Rue Saint-Etienne.