L’union Populaire tenait mercredi soir sa dernière réunion électorale à Orléans avant le premier tour de la présidentielle. Un dernier « coup de collier » pour les militants persuadés que Jean-Luc Mélenchon accèdera au second tour.
Par Jean-Jacques Talpin
Les militants LFI y croient encore. Photo MagcentreLa région, sans doute pas considérée comme stratégique par l’équipe de La France Insoumise, n’a pas eu droit à la visite de Jean-Luc Mélenchon, pas plus qu’à sa campagne via hologrammes. Ce sont donc des orateurs moins impliqués dans les contingences électorales qui sont chargés de relayer la bonne parole sur le terrain. Mercredi soir à La Source une petite mais bienveillante salle a ainsi accueilli chaleureusement William Martinet membre du « Parlement de l’Union Populaire » (et ancien président de l’Unef) ainsi que Karin Fischer, conseillère régionale LFI Centre-Val de Loire. En préambule Grégory Quinet au nom du « syndicat antifasciste » Sud Santé-sociaux du CHRO est venu dénoncer la situation « gravissime » des urgences de l’hôpital avec le droit de retrait des agents. Une occasion de dénoncer aussi le « duo macroniste » Olivier Boyer (directeur du CHRO) et Stéphanie Rist (députée LREM).
Faire barrage à l’extrême droite
William Martinet comme Karin Fischer sont persuadés que Jean-Luc Mélenchon décrochera la timbale du second tour ce qui déclenchera un « big bang et un vrai débat de société ». Cette victoire serait d’ailleurs justifiée : « Nous sommes en campagne depuis 18 mois, nous avons le programme le plus abouti avec 700 mesures, le plus fouillé, le plus chiffré de tous les candidats avec une mise en œuvre opérationnelle immédiatement après la victoire du second tour. » Face à « l’urgence sociale et écologique actuelle » ils appellent, non pas au vote utile mais au « vote nécessaire » en faveur de Jean-Luc Mélenchon. Tout en rappelant que « Macron a servi de marchepied depuis 5 ans aux idées de l’extrême droite et à Marine Le Pen » l’Union Populaire appellera au second tour (quel que soit le résultat du premier) « à faire barrage à l’extrême droite ». Ce sont alors les militants qui auront la parole pour dicter la ligne de conduite qui sera également d’actualité pour les législatives.
Dernière salve mélenchoniste avant le « vote nécéssaire »
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