Belles découvertes musicales avec Flexi-not’ au Temple d’Orléans

Un moment de musique et de convivialité a été proposé aux amateurs ce dimanche 13 juin au Temple d’Orléans. Organisé par les Amis de l’Orgue et du Temple, de jolies découvertes ont fait résonner flûte, violon, alto, violoncelle et piano dans une suite de pièces originales, avec un effectif à géométrie flexible, d’où le nom de l’ensemble.

Par Anne-Cécile Chapuis

Quatre instrumentistes et cinq instruments constituent Flexi-not’ aujourd’hui mais d’autres les rejoindront si le programme le justifie. De gauche à droite : Nadine Evezard, flûte, Jean-François Roux, violon et alto, Thierry Pagin, violoncelle, Arlette Meneau-Kochler, piano. Photo AC Chapuis

L’architecture circulaire du Temple d’Orléans, inauguré en 1839, offre un cadre privilégié à la musique de chambre. Une fois apprivoisée, l’acoustique inédite, qui crée des résonances parfois inattendues, est un bel écrin de proximité entre les artistes et le public dont l’ensemble Flexi-not’ a su se saisir d’emblée.

Avec un programme sortant des sentiers battus, l’ensemble a montré de belles couleurs alliant cordes flûte et piano : la flûte virtuose semble couler de source, le piano solide assure présence et continuité du discours musical, le violon ou l’alto subtils offrent l’accroche mélodique et le violoncelle chaleureux souligne voire entraîne l’ensemble.

Un ensemble à géométrie variable

L’ensemble est récent. Les musiciens se connaissaient, exerçant au sein de différentes formations musicales de l’agglomération. Puis le covid les a tous cloisonnés au silence. Le violoncelliste et la pianiste ont découvert qu’ils étaient voisins et ont commencé par des duos. Dès que les confinements ont été levés, la flûtiste et le violoniste ont rejoint l’ensemble pour des morceaux à géométrie variable, selon les choix des pièces ou des compositeurs.

Le programme proposé ce dimanche est original, Flexi-not’ ne donne pas dans la facilité ni la complaisance. Après Telemann, Vivaldi ou Jean Chrétien Bach, l’ensemble entraîne le public vers de belles découvertes, comme les flûtistes et compositeurs François Devienne (1759-1803) et Albert Franz Doppler (1822-1883) ou Louise Farrenc (une compositrice du XIXe siècle qui défendra la cause des femmes au conservatoire de Paris)

Un programme à coups de cœur dans une présentation originale

Si l’applaudimètre privilégie Trois Chants russes de Glinka, le coup de cœur revient à la compositrice française Mel Bonis (1858-1937) avec une Sérénade et Pastorale de toute beauté.

Un bis donne en cadeau un Tango de Francis Poulenc, longuement applaudi par le public qui ne demanderait qu’à en entendre plus.

La soirée se poursuit par des échanges directs entre les musiciens et le public. Photo AC Chapuis

La présentation sous forme de devinette en mots croisés crée une atmosphère de convivialité qui se prolongera en échanges d’un autre ordre, avec un moment convivial et fort apprécié sur la belle place Saint Pierre Empont. Des soirées comme on les aime, sans prétention, tout en musique, qui signent l’ouverture du Temple à la rencontre et au partage. A poursuivre !

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