Orléans: clap de fin du Festival de Travers

A Orléans, le néant culturel gagne encore du terrain: victime collatérale de la suppression par la ville du festival de jazz (et ce, malgré les promesses électorales du maire actuel), le Festival de Travers n’aura pas lieu cette année comme l’annonce dans un mail aux adhérents, l’association organisatrice ABCD.

“Le modèle économique du [festival] de Travers reposant en partie sur le festival de jazz que la municipalité a décidé d’interrompre, cela ne nous permet pas aujourd’hui de maintenir un événement au niveau des éditions précédentes.”

Par Gérard Poitou

Karpat Photo Marie Line Bonneau

Tel un jeu de quille

Rappelons que les recettes la buvette tenue par les bénévoles de l’association ABCD permettaient de financer le traditionnel festival de Travers, fête familiale et conviviale du cloitre Saint Aignan à l’automne. Rappelons aussi que jusqu’en 2016, grâce au Festival Orléans Jazz, le Festival de Travers se prolongeait tout le mois de novembre avec une dizaine de soirées dédiées à la chanson francophone avec des pointures comme Charlélie Couture, Robert Charlebois, Thomas Fersen et tant d’autres.

Au total, c’est ainsi en quelques années, plusieurs dizaines de dates de spectacles qui ont été effacées de la scène orléanaise: qui pourra encore nier le déclin culturel d’Orléans ?

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Commentaires

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  1. Déclin culturel, oh oui ! Vous souvenez-vous de la magie des martinets survolant avec leurs cris Orleans-Jazz au Campo Santo ? Les plus grands jazzmen en souriaient et parfois mettaient leur musique à l’unisson des oiseaux. Annonce de l’été…nostalgie, nostalgie.

  2. Quand ça va mal quelque part, souvent on dit “mais que fait la police ?”…
    Mais qui est “la Police de la Culture à Orléans”?
    C’est là que le grand chef dit “Circulez, y ‘a rien à voir… à Orléans” …soi disant…”Ville d’Art et de Culture”
    William Chancerelle, le pôvre, a l’air passionné par son sujet, mais, entre nous, ne le répétez pas : a-t-il les mains libres???

  3. Alexandre Dumas faisait remarquer que le mot politique commençait par un P lettre qui offre la faculté de se s’inverser pour devenir un q puis encore de se retourner pour devenir un d et de se retourner à nouveau pour devenir un b. Alors quand il se double du mot …promesses qui commence par cette même lettre P …
    et que le “grand père des LR” Jacques Chirac , pastichant Queuille n’ a t il pas dit que les promesses électorales n engagent que ceux qui les reçoivent!.. .

  4. Oui, encore élargir le désert culturel, j’ai honte de cette ville qui se laisse diriger par une mairie incompétente. Rassurez-vous le festival de Loire ne sera pas annulé. L’intelligence s’arrête là ou la bêtise commence.

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