La Nupes en force à Orléans le 28 février

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1. L’idée même de rassembler les forces progressistes, porteuses de valeurs d’intérêt général, de partage équitable des richesses produites entre tous, de justice sociale et économique, de solidarité et d’humanité est positive en soi.

   Mais cette idée positive reste toute théorique, en l’état, car le principe même de réunir plusieurs forces ensemble, ne fonctionne bien qu’en en respectant certaines conditions.

   Dans les années 80, ce principe fonctionnait et il a même plutôt bien fonctionné, puisque la conséquence a été celle que nous connaissons tous, avec beaucoup d’espoir et d’attente suscitées.

   De façon très caricaturale, l’union de la gauche s’est formée sur la base d’un rassemblement de différents partis n’appartenant pas à des extrêmes ou perçus comme tels. Et cela a fonctionné.

   Dans la situation actuelle, nous ne sommes pas dans la même veine.
   Interrogez les citoyens, en leurs demandant, ce qu’ils pensent de chacune des formations composant le rassemblement d’aujourd’hui ?

   Je ne ferai pas l’affront de citer ce que beaucoup savent déjà, si l’on réalisait une telle consultation.

   Certaines formations posent problème, au minimum dans l’image et cela, personne ne peut l’effacer, dans l’esprit d’un électeur.

   Nous pouvons retourner le sujet dans tous les sens, rien ne pourra modifier une image altérée sur le court terme, dans l’esprit d’un électeur.

   Et quand une brebis indésirable appartient au troupeau, on évite d’en faire parti et l’on va voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

   C’est cela, la réalité, avec les conséquences d’un insuccès du rassemblement global, en résultante.

   On en déduit logiquement quoi ? On continue avec le troupeau en l’état ? On essaye de s’attaquer à la composition du troupeau ? Ceux qui ont un problème avéré d’image auprès des citoyens, se bougent, pour ne pas compromettre le rassemblement ? On casse tout et on fait un rassemblement en excluant ceux qui ne sont pas mâtures ?

   Beaucoup d’hypothèses possibles. Le plus probable est que ceux ayant un problème d’image n’accepteront pas facilement de :
   1°) le reconnaître,
   2°) d’agir pour tenter de modifier ce problème d’image,
   3°) s’exclure d’eux même, pour ne pas compromettre le rassemblement.

   Et pourtant, le problème actuel de crédibilité du rassemblement opéré sur l’aile gauche est bien identifié. Il ne manque que d’agir.

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