Guillaume Ledoux présente ses Bonshommes, résultat d’une trentaine d’années de peinture à l’abbaye de Déols. Une exposition joyeuse, futée, colorée. De l’art naïf qui fait du bien.
Par Pierre Belsoeur
Guillaume Ledoux et ses bonshommes
Niki de Saint Phalle sculptait des nanas, Guillaume Ledoux peint des bonshommes.
Le chanteur et accordéoniste du groupe Blankass, qui vient de sortir un nouvel album, peint à la gouache ou à l’acrylique depuis trente ans un drôle de bonhomme à tête de poire posée sur une pyramide cylindrique. L’évolution du personnage tient en fait au support sur lequel peint Guillaume. « Des vieilles factures que je trouve chez les collectionneurs et sur lesquelles je peins en direct, à la gouache ». Le costume du personnage va évoluer en fonction de l’enseigne d’où provient la facture. « J’essaie aussi de trouver des factures de la ville dans laquelle se tient l’exposition ».
Un autodidacte
Le résultat est joyeux, coloré, de l’art naïf ce dont ne disconvient pas Guillaume qui confesse – lors du vernissage de l’expo – être totalement autodidacte et avec une sensibilité particulière pour les gens simples, les petits commerces.
Ses bonshommes sont installés du 26 mai au 2 juillet dans la salle d’exposition du musée de l’abbaye à Déols. Mais les Ledoux n’oublient pas pour autant la musique. Le nouvel album démarre fort et Blankass repart en tournée avec une vingtaine de dates programmées d’ici la fin de l’année et vraisemblablement une cinquantaine en 2024.