Kyo, Princess Erika, Rovski… le Grand U a régalé son public

Entre belles découvertes et grands classiques, le public a vibré pendant deux jours au Grand Unisson de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Le festival s’est clôturé sur Kyo pour le plus grand bonheur d’un public à la recherche d’une nouvelle crise d’adolescence. Retour en images.

Par Marie-Line Bonneau et Mael Petit 

Kyo – cl Marie Line Bonneau


« Festival de musiques actuelles », c’est à la fois dans le titre et la promesse du Grand Unisson. Ce n’est pourtant pas la première chose qui nous vient à l’esprit lorsqu’on pense à Kyo, la tête d’affiche de cette année. Le dernier album du groupe date de 2021 et il est avant tout connu pour ses immenses succès de ses débuts il y a 20 ans. Oui mais voilà, une telle opportunité ça ne se rate pas surtout pour un festival gratuit qui réunit un public aussi éclectique. Et l’organisation aurait eu tort de s’en priver au vu de l’engouement généré par la présence de Benoît Poher et ses musiciens. La foule en voulait pour ses souvenirs, venue prendre son uppercut de nostalgie à l’amorce de l’été, histoire de s’égosiller comme elle en avait l’habitude lors de l’adolescence. Et puis si on peut en faire profiter les gosses pour leur transmettre le virus, pourquoi s’en priver. Il faut être honnête, les sons les plus récents du groupe n’ont pas trouvé beaucoup d’écho samedi soir même si l’énergie était au rendez-vous. Il a fallu basculer régulièrement sur les iconiques comme “Contact“, “Le Chemin” ou “Dernière danse” pour retrouver du répondant.

A l’unisson, le public s’est gavé d’une bonne dose de pop-rock français comme on aime en festival pour clôturer une 31e édition encore une fois bien fournie avec son lot de belles découvertes. Citons le duo d’ensorceleuses Rovski, l’ancienne candidate de The Voice pleine d’énergie Melba et Send Me Love Letters, quatre jeunes lyonnais teintés d’un rock sombre aux riffs saturés et aux influences multiples. Coup de cœur pour ce groupe bientôt assez mûr pour embarquer dans son univers un public un peu trop statique à l’heure de la digestion, mais qui a retrouvé des cannes grâce aux compositions électrisantes des Vendeurs d’Enclumes de retour sur la route après 8 ans d’absence.

Un vendredi tout aussi rempli

Le Grand U avait déjà bien démarré la veille en programmant la magnifique voix d’Anita Farmine en ouverture, chanteuse d’origine iranienne déjà bien connue de la scène orléanaise. Ont suivi un totem et son Singe perché, sorte de réincarnation de Rafiki en mode déjanté, la rappeuse Tracy de Sa ou encore Princess Erika revenue bosser la scène après un break de plusieurs années. Pour achever cette première soirée en beauté, le triptyque Oscar les vacances / La Cafetera Roja / Rhino était chargé de faire monter un mercure déjà bien trop élevé.

 

Retour en images sur les deux jours avec les photos de Marie-Line

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