Orléans : manifestation contre la loi immigration

Commentaires

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1. J e pensais vivre au pays des droits de l’homme.

   Je pensais vivre au pays des Lumières. Je pensais vivre au pays d’Hugo, de Jaurès, de Camus, de Voltaire. Je pensais vivre dans un pays où l’on a gravé “Liberté, Égalité, Fraternité” au fronton des mairies. Je pensais vivre dans un pays qui soigne les femmes et les hommes, quel que soit leur passeport. Je pensais vivre dans un pays qui tend la main aux sans-abri, qu’importe leur lieu de naissance. Je pensais vivre dans un pays qui accueille les étudiants étrangers à bras ouverts.
   Je pensais vivre dans un pays qui se dit fier d’être une terre d’asile pour les familles qui fuient le sifflement des bombes. Je pensais vivre dans un pays où l’on a tous les mêmes droits, qu’on soit banquier d’affaires né à Saint-Cloud ou femme

   de ménage d’origine congolaise. Je pensais vivre dans un pays de résistance.

   Je pensais vivre dans un pays qui a su faire taire le bruit des bottes.

   Je pensais vivre dans un pays qui a retenu les leçons de son Histoire et de son passé.

   Je pensais vivre dans un pays qui descend dans la rue pour faire barrage

   à l’obscurantisme. Je pensais vivre dans un pays où ne pourraient infuser les discours brumeux des marchands de haine.
   Je pensais vivre dans un pays où la “préférence nationale” n’aurait jamais sa place.

   Je pensais vivre dans un pays où le rétrécissement du droit du sol serait une injure et une ineptie.

   Je pensais vivre dans un pays qui a été le refuge pour nos mères, nos grands-pères, nos voisins, nos docteurs, nos ouvriers.

   Je pensais vivre dans un pays

   que le monde entier observe

   et admire. Je pensais vivre dans un pays

   humaniste.

   Je pensais vivre en France. »

   GAUVAIN SERS Chanteur

2. Vous pouvez prendre un texte de Monsieur GAUVAIN SERS pour faire la leçon, car Vous comme Lui à priori vous vivez en France et pouvez vous exprimer librement, c’est cela la France.
   GAUVAIN SERS veut faire taire le bruit des bottes, le nazisme n’a pas le droit d’exister et s’il y a une liberté de penser, hélas il n’empêchera pas certaines idées de circuler !
   Monsieur GAUVAIN SERS n’a t’il pas oublié que l’on s’exprime dans les urnes, pour choisir son avenir dans le secret de celles-ci. Droit élémentaire, fondamental !
   Manifester pour faire barrage à l’obscurantisme, lequel ?
   Il y a celui que l’on désigne facilement du doigt et je n’ai rien contre et celui dont on ne parle pas sauf quand certains évènements nous crèvent les yeux et en France, pays qui a une très longue histoire nous rejetons tous les obcurantismes. Cela nous ramènent à la réalité comme Charlie Hebdo, le Bataclan, Samuel Paty, Arnaud Beltrame, le Père Hamel, etc.
   A cause de ce que vous mettez en avant notre pays est sous tension permanente et des marches ont lieu pour dénoncer des “bavures” policières, n’est ce pas une forme de barrage ; les émeutes violentes qui s’ensuivent sont aussi un barrage à la liberté, notre liberté individuelle et collective !
   Monsieur GAUVAIN SERS la France est un état de droit, c’est bien de faire de procès des travers mais faites donc le bilan de ce qui est inscrit dans la loi pour protéger le citoyen financier de St Cloud ou la femme de ménage congolaise !
   Monsieur GAUVAIN SERS où vit-il, moi je vis dans un milieu ou je côtoie des femmes de ménage, pas dans un milieu de financiers de St Cloud ou d’ailleurs.
   Vous connaissez un pays où l’herbe est plus verte, ou connaissez vous un pays dont la poudre est plus blanche ?
   L’artiste Renaud dont vous faites souvent les premières parties a fait un choix encore différent et le résultat est probant ; c’est vrai que l’alcoolisme est une maladie, alors je suis sous le feu des critiques !
   Je répète, la France est un pays d’état de droit, une approche où chacun, le simple citoyen comme la puissance publique, est soumis à un droit fondé sur le principe du respect de ses normes !
   J’aimerai que vous citiez les pays totalitaires où les bottes ne frappent pas le sol, mais les pays où les femmes sont jetées au sol et piétinées et meurent pour une mèche de cheveux.
   Pour une chanson, un poème, il est tellement facile de dénoncer le pays qui vous a donné le sein et de fermer les yeux, se boucher les oreilles là ou les pays n’ont rien à foutre de la France et même se moque au propre comme au figuré de notre système, de Moscou (les bottes) à Brasilia en passant par Téhéran ; pour faire court parce que l’on peut faire un détour par Pékin (encore des bottes) !
   Si le pays parfait existe qu’on me le cite, salutations, bien à vous.

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