Le président de Région François Bonneau soutient les agriculteurs

Dans un communiqué publié ce vendredi 26 janvier, François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire, revient sur le mouvement des agriculteurs et leur apporte son soutien.

Communiqué

« Soutien aux Agricultrices et aux Agriculteurs

La colère exprimée ces derniers jours exprime un malaise profond et durable des agriculteurs. Toutes les personnes accompagnant au quotidien les agricultrices et les agriculteurs en connaissent les causes profondes.
Je suis témoin au cours de mes déplacements et de mes rencontres de ce profond malaise, d’un fort sentiment  d’incompréhension et d’abandon.

Les agriculteurs expriment une inquiétude majeure face à des règlementations et à des injustices qui menacent l’avenir de nombreuses exploitations.
En effet, la complexité des normes est aujourd’hui inacceptable, avec un empilement toujours plus important de critères et de règlements. La surtransposition typiquement française des règles de l’Union Européenne fait
peser sur les agricultrices et les agriculteurs une pression souvent insupportable. Il est urgent de simplifier les interventions destinées aux exploitations agricoles, de faire de nouveau confiance à celles et ceux qui y apportent toute leur énergie. Ce sont ces principes que nous mettons en œuvre en Centre-Val de Loire. L’action de l’Etat et de l’Europe doivent aller dans le même sens !

Au-delà de la simplification, rétablir l’égalité de traitement est indispensable. Comment accepter la concurrence déloyale de produits importés de pays européens et qui ne respectent pas les contraintes qui sont imposées aux agriculteurs français. Nous voulons une agriculture de proximité, nourricière, de qualité, protectrice de l’environnement. […]

Enfin, il est impératif de rétablir le lien entre les producteurs et les consommateurs. Ces derniers doivent avoir le choix de pouvoir consommer une alimentation saine, à un prix juste. […]

C’est à ces seules conditions que la transition sociale et écologique de nos fermes pourra se faire. Elle doit être synonyme d’une meilleure qualité de vie et de travail. Aujourd’hui, elle est essentiellement vécue par les professionnels comme une contrainte, au mieux un dédale administratif, au pire un mur infranchissable. Elle doit être la garantie de la vraie reconnaissance du travail des agriculteurs et de la qualité des produits proposés aux consommateurs, dans un modèle économique qui assure un avenir pour chaque exploitation. […]
Au nom de la Région Centre-Val de Loire, je tiens à réaffirmer mon soutien continu et entier aux agricultrices et aux agriculteurs de notre région et de France. »

François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire

 

Commentaires

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  1. Courage fuyons président, la peur du lisier devant le conseil régional vous fait aller dans le sens du vent .
    Pour en avoir une plus grosse que le voisin d’à coté, les braves paysans nous ont pollué les nappes phréatiques, rendu la terre stérile, détruit les paysages, tué oiseaux ,insectes, mamifères ,rendu l’air irrespirable, inventé les marées vertes et les ogm, tout ça pour leur profit personnel .
    Maintenant que ce système arrive au bout ,la seule chose qu’ils exigent c’est de recommencer en faisant les mêmes conneries. Très peu pour moi .

  2. ah non Pinçon ce ne sont pas les paysans qui ont pollué c’est le système économique ( toujours plus de rendement, toujours plus de surenchères boursières sur le cours du blé, toujours plus d’endettement des agriculteurs tout bénéfice pour les banques etc) maintenant bien identifiable qui est responsable.
    Que Bonneau comme tous les autres ( de cette coterie des employés du capitalisme) joigne sa voie à celle de Darmalin ” on ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS…il faut avoir une grande compassion et une grande écoute” n’a rien d’étonnant à un moment de notre société où ils n’ont plus de limites à leurs excès.

  3. F.Tarche, il faut lire le livre Silence dans les champs de Nicolas Legendre, trop absent des débats actuels pour comprendre la mentalité paysanne, il suffit de porter une blouse blanche pour singer le scientifique ou le costard cravate pour singer le technocrate et ainsi vendre à peu près n’importe quoi à ces amoureux de la terre du moment qu’ils s’imagineront faire du profit .
    Dans La Terre de zola , les blouses blanches leur ont refilé à l’époque des tonnes de potasse qu’ils ont mis telle quelle dans les champs, on doit encore en boire aujourd’hui en Beauce.

  4. Bien d’accord avec vous Pinçon et je vous propose de prendre en compte que les “blouses blanches ” sont employées par … des trusts industriels et financiers qui fonctionnent avec un système économique de capitalisation, d’enrichissement prioritaire quelques soient les conséquences pour les autres.
    Par exemple A Rousseau dirigeant de la FNSEA fait exploiter 700 hectares de terre céréalière en agriculture “,chimisée”, il perçoit 170.000 euros d’aide par an via la PAC, en tant que président de la FNSEA, il reçoit 13400 euros par mois , et est président du CA du groupe Avril, groupe de gestion alimentaire dont le chiffre d’affaire en 2022 était de 9 milliards d’euros.
    Ne nous trompons pas de cible les fauteurs de trouble ne sont ni les paysans ni les “écolos” mieux nommés défenseurs de la terre et de la Terre, mais ces gens très riches jusqu’à ultra riches dont l’obsession est le gain et non le regain ( merci Giono d’avoir si bellement écrit!).

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