Avec les JO, le Centre-Val de Loire vise l’or de l’attractivité et de l’inclusion

Le 26 juillet prochain démarrent les JO Paris 2024, l’événement le plus regardé dans le monde. Une opportunité unique pour le rayonnement de la région Centre-Val de Loire qui a le privilège d’héberger les épreuves de tir sportif. L’occasion de mettre en avant la pratique sportive au cœur des territoires mais aussi de léguer une société plus inclusive.

 


Par Mael Petit

A vos marques, prêts, partez ! A six mois du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris 2024, la région Centre-Val de Loire est en ébullition à l’heure de démarrer cette année sportive. En faisant partie des régions hôtes du pays à voir des épreuves se dérouler sur son sol avec le tir sportif à Châteauroux, la Région ne veut pas manquer la cible… ou plutôt l’opportunité de faire rayonner son territoire. Et si cela fait un moment que le compte à rebours à démarrer, on entre plus véritablement dans une période décisive.

Une chance unique sur le plan de l’attractivité

Si le sport est au cœur de l’événement, la région voit bien plus large. Sans pour autant dire qu’il n’est qu’un prétexte, un rendez-vous comme les jeux est tel, qu’il doit être catalyseur d’attractivité quand les yeux du monde entier sont braqués sur vous pendant deux semaines. Il était d’ailleurs hors de question de passer à côté pour la collectivité au moment du choix des lieux d’accueil des épreuves. « Il y a eu un gros effort pour le projet de ce Centre de tir de la part de tous les acteurs, on a poussé et on n’a pas vacillé quand ça devenait plus compliqué au moment de la décision », rappelle François Bonneau. Le président de la région qui en aurait même voulu encore plus avec l’équitation à Lamotte-Beuvron, sait qu’il détient quand même cette année une chance unique de faire rayonner les richesses de son territoire. Tant au niveau culturel, touristique, qu’économique… les retombées s’annoncent juteuses sur le plan de l’attractivité. Mais pas que. Ces JO 2024 mettent en lumière un enjeu majeur de société autour de la pratique et de l’accès au sport pour tous. Si bien que la collectivité souhaite y impliquer aussi ses habitants ainsi que l’ensemble de ses acteurs.

Héritage des Jeux au bénéfice d’une société plus inclusive

La fête ne sera totale que si elle est partagée et vécue par tous. C’est l’un des défis majeurs pour les collectivités et la région Centre-Val de Loire. Alors pour inclure et fédérer toute la population, y compris celle n‘ayant pas la chance de bénéficier d’épreuves à proximité, la région s’appuie sur le label « Terre de Jeux 2024 », une initiative dédiée aux collectivités territoriales et aux acteurs du mouvement sportif qui s’engagent à promouvoir le sport et les Jeux auprès de leurs habitants. Il vise à impliquer l’ensemble des territoires dans l’aventure des Jeux de Paris 2024 en offrant aux collectivités et aux clubs, quels que soient leur taille et leurs moyens, l’opportunité pour le plus grand nombre de contribuer à la célébration de l’événement. Dans la région Centre-Val de Loire 208 entités sont labellisées dont 44 centres de préparation aux Jeux répartis sur l’ensemble du territoire. En plus des entreprises locales mobilisées dans la préparation, « c’était important d’associer le tissu associatif de la région en démontrant notre capacité à faire ensemble. Ces JO doivent nous permettre de poser les bases sereines pour une meilleure inclusion dans le sport », insiste Marie-Amélie Le Fur, athlète multimédaillée aux Jeux paralympiques et présidente du Comité paralympique et sportif français. 

Si la championne Vendômoise se fait porte-parole d’ambitions élevées pour le contingent français cet été, elle espère surtout que ces JO boosteront la pratique et l’accès au sport pour les personnes en situation de handicap grâce notamment aux Jeux paralympiques. « On veut poursuivre le travail d’une société plus inclusive avec comme objectif après les Jeux, que 100 à 120 clubs de la région soient capables d’accueillir des licenciés en situation de handicap ». Encore trop de freins liés à la crainte de ne pas pouvoir ou savoir accueillir la personne persistent au sein des clubs. C’est pourquoi ces derniers mois de préparation à l’événement doivent servir aussi à la sensibilisation et à la formation des structures sportives. Mais aussi simplement à la pratique d’une activité physique régulière et au sport bien-être, enjeu majeur de santé publique. « Il faut comprendre que ces JO ne sont qu’une étape pour se construire un héritage ». Héritage qui se joue dès maintenant au plus près des territoires mais qu’il faudra surtout cultiver après les JO, finalement peut-être le défi le plus difficile à relever.

Plus d’infos autrement sur Magcentre : Châteauroux se maquille pour les Jeux

Commentaires

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  1. Jamais les JO n’ont débouché sur une société meilleure. Dire le contraire c’est ignorer d’histoire.

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