Orléans : les agriculteurs réclament de l’eau

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1. Ils ont déja tant pollué les nappes phréatiques au nord d’Orléans, que les villages sont obligés de se ravitailler en eau potable au sud de la Loire. Avant de s’accaper ce bien commun qui est l’eau à leur seule fin mercantile, ces entrepreneurs “paysans” devraient déjà penser à nous rendre toute la biodiversité volée durant ces 40 dernières années et à léguer à leur descendance de la terre non stérile et contaminée par les produits phytos. La mise en avant de ces rutilants tracteurs dans les rues d’ Orléans aurait du être sponsorisée par le crédit agricole, grand gagnant de cette course en avant.

2. On a bien compris que le gouvernement est au côté de la deréglementation écologiste, lui qui accourt au devant des supers pollueurs de la FNSEA.
   Combien de coups de matraques se seraient pris un anti-bassine pour une action équivalente ? Il faut dire qu’un vélo pèse moins lourd qu’un tracteur…
   Et on en profite pour rajouter un rappel du développement du nucléaire hier par notre nouveau premier ministre.
   Sale temps pour la planète.

3. La complaisance éhontée des “gouvernants” envers une minorité (malgré sa supériorité numérique mais pas éthique) qui croit pouvoir encore faire la pluie et le beau temps est le signe que dans ce royaume la pourriture est arrivée à un degré tel que …

4. Savez vous que les stations d’épuration des eaux usées déversent les restes solides des eaux usées des citadins aux agriculteurs . Si les agriculteurs décident de ne plus les accepter , vous allez plutôt être « emm..»… à les garder aux bas de vos immeubles. Vous en ferez quoi ? Les villes polluent beaucoup plus .

5. Beaucoup de “BOBO ECOLO” qui commentent depuis leur confortables canapés bien au chaud et qui font semblant de ne pas comprendre pour des raisons électorales et / ou déraisonnables !! Bien triste manque de solidarité avec des agriculteurs qui font face à une concurrence déloyale avec des importations de produits de pays qui n’ont pas à “subir” les mêmes restrictions et règlementations !! Leurs “rutilents” tracteurs (comme il est dit) représentent leur outil de travail , à moins que vous ne soyez tous volontaires pour aller remuer la terre et planter les choux avec eux !!

6. “de pays qui n’ont pas à “subir” les mêmes restrictions et règlementations “.
   Un pays comme l’Ukraine par exemple qui ne “subit” actuellement que la guerre, bien triste manque de solidarité se la part de nos champions.
   Quant à la supression des jachères, seule havre de paix pour la biodiversité,ainsi que cette boulimie de traitements en tout genre, cela en dit long sur leurs rapports au vivant .

7. Petit fils et neveu de paysans, comme beaucoup, j’ai bien suivi l’évolution de l’agriculture, avec ses débats. Certains ont fait le choix d’une agriculture raisonnée et moins impactante. D’autres ont foncé et persisté dans le mirage de l’intensif. Certains apprécient la qualité de leur travail, d’autres me font penser à Charlot pris dans les engrenages de la machine infernale du rendement. Bien sûr il faut vivre, mais ne pourrait on pas freiner et réfléchir ensemble ? Persister à vouloir utiliser l’eau à ce point fait penser à ces montagnards qui bâchent les glaciers pour pouvoir faire skier. Jusqu’à quand ?

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