[Publireportage]
C’est une nouvelle étape pour Codifrance ! Le spécialiste de la distribution des commerces alimentaires de proximité, basé dans le Loiret à Châteauneuf-sur-Loire, a repris le 1er décembre dernier l’entreprise normande Degrenne Distribution. Une fusion stratégique des performances qui permet ainsi à Codifrance d’exploiter de nouvelles synergies et d’étendre son maillage sur le territoire pour conquérir de nouveaux clients.
Anthony Meiller, Directeur général de Codifrance. Photo Codifrance.
« Même métier que nous, adhérent à la même centrale d’achats, entreprise familiale aux mêmes valeurs que les nôtres… » Ce ne sont pas les atouts qui manquaient à Degrenne Distribution pour décider Codifrance. Le pas a été franchi en juillet puis le 1er décembre 2023 avec l’acquisition et la fusion du spécialiste normand de la distribution depuis plus de 30 ans basé à Villers-Bocage dans le Calvados et exploitant les marques distributeurs Belle France, Les Délices de Belle France, et ep-Ecoprix. « Degrenne avait besoin d’un nouvel investisseur, poursuit Anthony Meiller, directeur général de Codifrance. Leur mode de fonctionnement avait besoin d’un nouveau souffle et l’entreprise devait répondre à une forte croissance post Covid. »
Réunies sous l’appellation Codifrance, les deux entités vont désormais s’inscrire dans une nouvelle logique d’agilité, de simplicité et d’efficacité pour toujours mieux répondre aux besoins des consommateurs et conquérir de nouveaux contrats, mieux armées. « Cela va ouvrir des portes, souligne Anthony Meiller, car maintenant nous allons peser davantage sur le marché ». À savoir : chiffre d’affaires doublé (300 millions d’euros), points de vente passant de 1 200 à 3 000 dont 700 sous enseigne Coccinelle, CocciMarket, Panier Sympa, VivÉco, Épi Service, effectif multiplié par 2,4 avec désormais 400 salariés en CDI – « personnel dont l’intégralité a été conservée et a même été renforcée par l’embauche de 10 nouveaux collaborateurs » – et deux entrepôts de 25 000 et 20 000 m2 permettant d’alimenter les trois-quarts de la France en toutes températures (ambiant, frais et surgelé).
Rentabilité, pérennité, durabilité
Si confiance, cohésion et expertise de la proximité contribuent depuis 55 ans à la croissance de Codifrance, cette fusion va permettre au grossiste loirétain de gagner en « excellence opérationnelle » grâce notamment à sa présence désormais sur deux sites qui va lui offrir un maillage du territoire plus étendu et la possibilité de développer son réseau de magasins, le tout dans une démarche responsable d’optimisation des coûts, des achats et des transports. « Nous avons un devoir de rentabilité, de pérennité et de durabilité sur le plan environnemental. Ce rachat doit permettre des synergies à tous les niveaux notamment dans le transport pour optimiser les tournées, réduire les kilomètres et ainsi minimiser l’empreinte carbone en évitant par exemple de rouler à charge vide ou encore en utilisant les camions de remorque à double étage. »
Depuis son entrepôt de Châteauneuf-sur-Loire, Codifrance fournit les enseignes Coccinelle, CocciMarket et Panier Sympa. Photo Codifrance.
Synergies qui doivent répondre et servir à d’autres ambitions essentielles : assurer la satisfaction client « en donnant envie de venir dans nos magasins et d’y revenir. En plus de faire leurs courses dans nos magasins, ils peuvent y trouver un vrai lien social », et avoir des collaborateurs motivés qui ont la volonté d’apporter la meilleure qualité possible. Pour cela, quelques attentions sont lancées (panier garni gourmand, événements internes comme un food truck pour la Chandeleur…) pour offrir un peu de plaisir dans un monde triste et compliqué. De plus, des investissements matériels sont réalisés pour préserver et améliorer leurs bien-être et conditions de travail sur les deux sites. Ainsi, dès le rachat, un fort investissement a été réalisé en racks, matériels de chargement à Villers-Bocage… pour la sécurité des biens et des personnes, ou encore dans l’aménagement d’une salle de pause. Un outil informatique ERP (Entreprise Ressource Planning), qui sera inauguré en avril prochain, a également été mis en place pour la gestion des approvisionnements et des stocks, la facturation, la gestion des achats… Outil qui sera dupliqué sur le site normand. « L’idée n’est pas de reproduire le site de Châteauneuf-sur-Loire sur Degrenne, insiste le directeur. Il ne faut pas être prétentieux. Le site de Villers fait de belles choses que les équipes savent bien optimiser. Chaque site doit se nourrir des bons procédés de l’un et de l’autre. Reste à véhiculer des ambitions fortes et inculquer notre philosophie à Villers et mettre en place un management plus participatif ».
Une croissance externe encore possible
Avec cette feuille de route toute tracée, reste maintenant à Codifrance à digérer cette fusion et à apprendre à gérer sites, communication, RH et marketing différemment tout une poursuivant son développement sur le territoire. « Le contexte interne ne m’inquiète pas – notre mode de fonctionnement et notre process sont bien huilés avec des collaborateurs investis – contrairement à l’inflation, les guerres, les pénuries que nous ne maîtrisons pas… » Avec un commerce de proximité qui a plus que jamais les faveurs des consommateurs, Codifrance reste à l’affût et entend poursuivre le développement de son parc de magasins. « Nous allons tout faire pour qu’il y ait un effet positif sur le consommateur. Pour cela il faut se reposer les bonnes questions, réajuster la politique tarifaire afin que toute la chaîne puisse en bénéficier. Et en cela, l’intelligence collective fera la richesse de l’entreprise, tout comme notre agilité, face à un monde compliqué pour servir le consommateur final au bon prix au bon moment ».
Photo de Une Codifrance
