[Publireportage] Le Département souhaite s’appuyer sur la parole des Loirétains pour alerter sur la désertification médicale dans le Loiret et demander des solutions crédibles à leurs difficultés. Pour ce faire, depuis le 1er mars, des cahiers de témoignages sont disponibles dans toutes les mairies du Loiret et sur le site notresante.loiret.fr. Plus de 1000 témoignages ont déjà été recueillis en ligne.
La santé est en pôle position des préoccupations des Loirétains. Elle est aussi la priorité du Département qui consacre à ce poste de dépense près de 700 000 euros chaque année pour financer des actions pour favoriser l’accès aux soins sur l’ensemble de son territoire. Travail sur l’attractivité du territoire, bourses pour les étudiants de la faculté de médecine, guichet unique Cap Loiret Santé pour faciliter l’installation de professionnels de santé, appels à projets, soins itinérants… Autant de mesures déployées figurant dans le Plan priorité santé du Département. « On devrait avoir des résultats d’ici 6 à 8 ans », estime Laurence Bellais, vice-présidente chargée de l’Attractivité et de la Démographie médicale.
La parole des Loirétains portée au ministère de la Santé
En attendant des jours plus roses, le Loiret compte aussi sur la mobilisation de l’Etat pour combler le manque de médecins. « Nos efforts portent leurs fruits mais ce n’est pas suffisant. On ne peut pas reprocher aux élus locaux une situation causée par des décisions nationales ». Au plus près des habitants, les collectivités ont constaté le dépérissement de la santé pendant des années malgré les efforts collectifs et complémentaires des différents acteurs. « Une déconnexion de l’Etat » avec les territoires que le Loiret souhaite pointer avec l’ouverture inédite de cahiers de témoignages pour faire remonter la réalité du quotidien de ses Loirétains. Déposés dans plus de 300 mairies ou disponibles en ligne sur notresanté.loiret.fr, ils doivent recueillir les difficultés rencontrées par les habitants en matière d’accès aux soins. « Chacun a une histoire à raconter sur le sujet, à la lecture de ces milliers de témoignages, une matière d’une quantité et d’une qualité inédite, nous espérons une prise de conscience de la part du gouvernement. On ira porter la voix des Loirétains jusqu’à Paris où je solliciterai un rendez-vous auprès de la ministre de la Santé Catherine Vautrin, promet Marc Gaudet, président du Département. Avec l’appui des situations concrètes vécues par nos habitants, nous serons plus forts pour obtenir des solutions immédiates au niveau national ».
Un questionnaire « pratico-pratique »
Dans ces cahiers, les habitants du Loiret pourront faire part de leur situation personnelle en répondant à quelques questions sur le quotidien de leur vie médicale : « Avez-vous un médecin traitant aujourd’hui ? », « À quand remonte votre dernière consultation ? » « Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de renoncer à des soins faute de disponibilités de RDV ? ». Ainsi qu’une partie d’expression plus libre sur la facilité d’accès aux soins. « C’est un questionnaire simple et concret, très pratico-pratique sur la réalité de la vie médicale de nos territoires », précise Laurence Bellais.
En parallèle le Département a souhaité également interroger les professionnels de santé, mobilisés en première ligne, à travers un questionnaire qui leur est dédié pour « faire remonter des propositions d’actions concrètes qui pourraient améliorer la situation d’accès aux soins dans le Loiret ».
Disponibles tout le mois de mars dans les mairies du département ou sur notresanté.loiret.fr, ces cahiers de témoignages seront ensuite rassemblés lors de la rencontre des maires du Loiret à CO’Met le 6 avril prochain, avant de les porter jusqu’au ministère de la Santé.
Les actions du Département dans le domaine de la santé en quelques chiffres
- Depuis 2019, 45 professionnels ont bénéficié de l’aide du Département, en contrepartie d’une obligation de rester dans le Loiret pendant 5 an.
- Un budget de 727 000 € en 2023 consacré à la santé.
- 42 étudiants boursiers soutenus en 2023.
- 35 projets innovants financés : numéros de soins non programmés, parcours de soins et de prévention (covid long, adolescents atteints du diabète…), bus de prévention ophtalmologique.
- Petite enfance : 1 enfant Loirétain sur 2 bénéficie d’une consultation de la Protection Maternelle et Infantile.