Kashima Paradise : Autopsie à vif du capitalisme nippon aux Carmes

Kashima-Paradise1Dans le Japon des années 70, la modernisation et l’urbanisation sont accueillies de manière diverses par les habitants.

Yann Le Masson, réalisateur passionné de documentaires, se rend sur place pour prendre la température.

Equipé de sa caméra “qu’il porte à l’oeil comme un myope chausse ses lunettes, pour mieux vous regarder” et accompagné de Bénie Deswarte qui tient le micro et le “porte au devant de l’interlocuteur comme un cornet acoustique de nos grands-mères (agréable grand-mère)” (Chris Marker), il écoute, recoupe, décortique, s’implique et saisi au vol cette merveilleuse donnée temporelle qu’est l’instant, vécu et retranscrit par les principaux concernés.

 

Et pour se persuader que cette virée cinématographique n’est pas perdue, cette projection est accompagnée du court-métrage J’ai huit ans, coréalisé avec Olga Poliakof, où des enfants algériens parlent de la guerre du mieux qu’ils le peuvent à travers un moyen de communication qui leur est cher : le dessin. Interdit à de nombreuses reprises, ce court a finalement reçu un visa en 1974, 14 ans après la fin des “évènements”…

Nicolas Pons

Kashima Paradise de Yann Le Masson (1973)

Jeudi 16 janvier 2014 à 19h30 aux Carmes à Orléans

 

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