En ce jeudi 17 mai, à l’occasion du bilan de My Fair Lady, La Fabrique Opéra a enfin annoncé le nom de sa future mise en scène. Après avoir fait monter la curiosité chez les spectateurs, voici l’heure de vérité : en 2019, ce sera au tour de l’opéra Faust, de Gounod, d’investir la salle du Zénith !
Pour sa cinquième année consécutive, La Fabrique Opéra montera bien un opéra, et pas le moindre ! Avec toujours plus d’ambition, voilà toute l’équipe qui se lance dans la réalisation de Faust, de Gounod, avec comme metteur en scène Gaël Lépingle. Plutôt connu en tant que réalisateur, ce dernier a étudié au conservatoire d’Orléans et est proche de Clément Joubert, responsable du projet de La Fabrique et chef d’orchestre.
Et pour cette production, l’association La Fabrique voit les choses en grand puisqu’il faudra par exemple par moins de 120 personnes, juste pour les chœurs ! Ce sera également un Faust revisité, plus moderne et contemporain. Les étudiants de 1ère année de BTS design d’espace du lycée Charles-Péguy ont déjà commencé à travailler sur le projet, et ont annoncé que l’opéra se situera dans notre société, avec son contexte actuelle, avec en décor de fond des boutiques et un centre commercial. Quant au grand méchant de l’histoire, il sera associé à l’électricité. Attendez-vous donc à des jeux de lumière et autres surprises lumineuses !
8 800 spectateurs
pour My Fair Lady !
L’opéra My Fair Lady, qui s’est joué en mars 2018, a attiré 8800 spectateurs lors des trois représentations et 4100 lors de la répétition générale publique. A la production, plus de 900 personnes ont travaillé un an, pour ces douze heures de représentation. Ce qui fait tout de même près de 13000 personnes impliquées dans l’aventure My Fair Lady !
Mais ce qui fait pour Clément Joubert, « la force et la vigueur » de La Fabrique, c’est la participation au projet de treize établissements de la région Centre, qui s’occupent avec des professionnels, des décors, costumes, maquillages, repas et accueil du public.
Estelle Dufour
Le public a aussi été remercié à l’heure du bilan, car il est, selon Estelle Dufour, la présidente de l’association, « le premier mécène » de La Fabrique, en prenant part grâce à la billetterie, à environ 65% du budget. Budget qui, pour l’édition 2018, atteint les 540 000 euros de dépense. Le calcul des recettes est toujours en cours, mais il semblerait qu’il tourne autour de 540 000 euros lui aussi.
Alors, près le succès de My Fair Lady, soyez prêt à trembler devant un Faust modernisé !
Valentine Martin.