« Une Mise en Abyme est une exposition que j’ai initiée suite au contact avec le lycée Charles Péguy d’Orléans » explique ce dimanche, au lendemain du vernissage,le galeriste Michel Dubois. « Depuis toujours j’essaie de sensibiliser les jeunes aux arts plastiques. Ce n’est pas une mission mais dès que je le peux j’ouvre la galerie aux jeunes. Quand le lycée Péguy m’a appelé pour me demander de voir l’exposition Sabine Weiss et de réaliser une scénographie personnelle d’exposition j’ai été ravi de les accueillir. Un mois et demi après ils m’ont invité à venir voir leur travail et j’ai été tellement impressionné par les textes et les maquettes que je leur ai proposé de ne pas en rester là et de présenter leur travail, celui de vingt-huit élèves de la Seconde culture et création design qui ont inventé des expositions personnelles avec l’art et la manière ».

Photo Patrice Delatouche
Imagination et leçon de savoir faire

Michel Dubois avec le projet Labyrinthe Photo JDB
Depuis 2003, date où il a ouvert cet espace qui a déjà accueilli plus de quarante expositions, c’est la première fois qu’on le revisite, qu’on le repense avec des mots tels que voiler, illuminer, colorer, suspendre… Parmi tous ces projets, celui intitulé Labyrinthe semble le séduire tout particulièrement et il pourrait même s’en inspirer pour une exposition intimiste conjuguant peinture, gravure, estampe car il permet de créer des ambiances.« Pour la saison prochaine il me semblerait peut-être bien réalisable pour présenter les œuvres de Barry » avance même le galeriste.
En résumé, Michel Dubois, enthousiaste et heureux, reconnait que son lieu vient de prendre un sacré coup de jeune : « Ils sont vraiment trop forts, leur créativité et leur imagination m’ont séduit. Jamais je n’aurais pu penser, un beau jour, retrouver vingt-huit visions de ma galerie et cela m’a bluffé. Comme beaucoup de personnes viennent voir et rendent hommage à ce travail, j’ai décidé de prolonger l’exposition le week-end prochain pour donner à ces jeunes créateurs et à leurs professeurs, dont certains seront présents, un nouveau coup de chapeau ».
Jean-Dominique Burtin