Orchestres de l’Orléanais : la relève est assurée

Début 2021, Magcentre a publié une série de reportages sur les orchestres de l’Orléanais, qu’ils soient récents ou plus anciens, professionnels ou amateurs, et nous en avions comptabilisé neuf. L’exception orléanaise ! Et bien la liste s’allonge avec deux orchestres qui ont donné un concert le 13 mars, salle de l’Institut à Orléans. Le « petit symphonique de Saint Jean le Blanc » a partagé l’affiche avec « l’Orchestre cycle 3 » du Conservatoire d’Orléans, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Par Anne-Cécile Chapuis

Le « Petit Symphonique de Saint Jean Le Blanc » dirigé par Kristell Madec. Photo Patricia Charles

Ces deux orchestres ont comme point commun de s’appuyer sur les lieux de formation, et d’ouvrir la scène aux jeunes des conservatoires ou écoles de musique, avec une belle fraîcheur et un enthousiasme dans l’interprétation des pièces présentées.

Une belle Symphonie concertante

Le petit symphonique a vu le jour en 2014 à l’école de musique de St Jean le Blanc, et s’est ouvert aux « amateurs de tout profil », nous précise la cheffe d’orchestre, Kristell Madec, qui est elle-même violoniste et professeur de violon et alto. C’est le réseau qui fonctionne, avec des répétitions en week-ends, ciblées sur un projet annuel. Le principe est de jouer les œuvres du répertoire, sans céder à la facilité, et si certains débutants n’ont pas encore tout-à-fait la dextérité requise, « c’est motivant pour les enfants, même si c’est trop difficile, ils s’accrochent ». Un beau défi. Et le pari est réussi comme en témoigne le concert du 13 mars, avec la très belle Symphonie concertante de Mozart, interprétée en soli avec brio par Pauline Dhuisme, violon, et Jean-Philippe Bardon, alto. L’orchestre est là, leur donne la réplique, résonne avec eux et la direction précise de Kristel Madec fait le reste. Et Jean Philippe Bardon de saluer un « orchestre d’amateurs passionnés, investis, enthousiastes, au taquet, heureux de partager la musique »

Des musiques à danser

L’orchestre des jeunes du cycle 3 du Conservatoire prend la suite du programme. Sous la direction et l’impulsion de Clément Joubert, une splendide Arlésienne de Bizet emmène le public au plein cœur de la Provence, faisant alterner les airs connus avec les moments plus recueillis (à signaler un beau solo de flûte).

Puis c’est Danzon, une pièce endiablée du compositeur mexicain Arturo Marques, qui secoue les murs de l’Institut et transporte les musiciens comme le public, emportés par la direction frénétique de Clément Joubert. Il nous avait prévenus, avec l’humour caustique qui le caractérise « Mesdames, messieurs, les boîtes de nuit ont réouvert ! »

Et le public, ravi de ce moment de musique communicative et de jeunesse enthousiaste du dimanche soir, applaudit comme il se doit ces deux formations qui montrent que la musique symphonique a encore de belles heures devant elle à Orléans.

Lire aussi : Neuf orchestres symphoniques, l’exception orléanaise

Commentaires

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  1. Bel article pour un bel évènement, félicitations aux artistes musiciens, au chef d orchestre !
    Encore une fois, à lire l article on y est presque.
    Merci.

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