A l’occasion de ses vœux, la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire a renouvelé ses engagements pour 2023 : transition écologique et recherche d’une société plus égalitaire.
Par Jean-Jacques Talpin
Jean-Louis Desnoues a détaillé les objectifs de la CRESS pour cette année 2023. Photo Magcentre
Après deux ans d’abstinence pour cause de Covid, la CRESS a retrouvé ses marques et sa présence sur le terrain. Mercredi soir, c’est dans la salle culturelle l’Astrolabe d’Orléans que Jean-Louis Desnoues son président avait convié tous les partenaires à une séance de vœux originale : des prises de parole certes, mais aussi la projection de courts-métrages.
Avec 6 000 entreprises, 83 000 salariés (soit 10,6% de l’emploi régional), l’Économie Sociale et Solidaire est un acteur fondamental dans le développement régional du Centre-Val de Loire. « L’autre économie », celle qui ne repose ni sur le capitalisme financier ni sur les dividendes, a un message particulier, des « valeurs et du sens » à faire partager. C’était l’objet des vœux du président de la Chambre régionale, Jean-Louis Desnoues qui a rappelé les objectifs et le bilan de la CRESS. Avec à l’actif la structuration et le développement du réseau de tiers-lieux ou l’accompagnement du développement économique via le portail Essor qui associe 40 professionnels. La CRESS veut notamment « jouer pleinement son rôle de fédérateur de l’entrepreneuriat social, solidaire et écologique ».
Atteindre la parité à court terme
Objectif aussi atteint avec le développement de la Chambre régionale grâce à une équipe de 13 agents sous la direction de Caroline Dumas avec la volonté de mieux répondre aux exigences de proximité en se renforçant dans les départements comme l’Indre-et-Loire et le Cher via l’agglomération Bourges Plus. Pour 2023, Jean-Louis Desnoues a rappelé des engagements et fixé des objectifs. Notamment celui du développement durable en
« intégrant le climat et la biodiversité dans tous les programmes de l’ESS ».
Engagement encore pour « une société plus inclusive, égalitaire et paritaire ». Alors que 68% des emplois de l’ESS sont occupés par des femmes, peu d’entre elles se retrouvent dans les instances dirigeantes de la CRESS. Un défi est donc engagé : instaurer à court terme une parité totale homme/femme dans les structures de l’Économie Sociale et Solidaire. Et pour mieux appuyer le message rien de tel que l’image avec la projection de plusieurs petits films teintés d’humour… et de bonnes intentions à faire appliquer !
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