Le Canada : terre d’accueil pour les Loirétains qui allient sport et études (2/2)

Le basketball occupe une place très importante dans la vie de nos trois Loirétains. Et même si en France tout ne s’est pas toujours passé idéalement, ils ont réussi à trouver leur second souffle au Canada. Grâce à l’aide de leurs entraîneurs et des nombreuses opportunités liées au basketball, ils ont franchi un cap et redécouvert leur sport.

Par Timothé Beuret

Sitiama Nzitongo, ainsi qu’Isaac Mayindu ont joué une dizaine d’années au CJF, à Fleury-les-Aubrais. Eddy Ndossi a lui joué environ 8 saisons à l’OLB, club d’Orléans, avant de finir lui aussi par une saison au CJF. 

Des difficultés en France

En France, tout n’a pas toujours été rose. À eux trois, nos Loirétains ont fait bon nombre de détections sans aboutissement. En passant par l’Ile-de-France, Limoges, Nanterre, Lyon, Orléans, Blois, Dijon et d’autres, ils n’ont pas démérité. Pour Isaac Mayindu, lui qui jouait à Fleury-les-Aubrais avec la « pré nationale », à la recherche d’un nouveau challenge, il n’a pas hésité à se tourner vers le Canada. 

De même pour son compère Sitiama Nzitongo qui a été séduit par l’offre canadienne qui lui était présentée. Après 10 ans dans le même club, il a saisi l’occasion afin de faire évoluer sa carrière.

En 2022, le basketball est le quatrième sport le plus pratiqué en France plus de 678 000
licenciés. Crédit : Unsplash

Eddy Ndossi est lui passé par la sélection du Loiret avant d’être partenaire avec le pôle espoir d’Orléans, mais n’a jamais réussi à intégrer le centre de formation. L’opportunité de franchir ce cap à Orléans n’a pas été possible alors qu’il pensait la mériter au vu de ses performances. Il estime qu’on lui a mis « des bâtons dans les roues » et, lassé par cet environnement, il a décidé de s’éloigner quelque peu du basket. 

Des opportunités inimaginables au Canada

Isaac Mayindu, bien que satisfait des études qu’il fait dorénavant, est d’abord venu au Canada pour une autre raison, le Basketball. En effet, en mars 2020, cherchant comment occuper ses journées pendant le confinement, il décide de poster une annonce sur
« basket mercato » (portail gratuit de recrutement pour joueurs, entraîneurs et dirigeants.).
À la suite de cette annonce, le coach du cégep de Shawinigan le contacte et lui demande des vidéos de ses matchs. Après analyse, le coach qui apprécie son profil le convainc de rejoindre le Canada. Il joue désormais aux « Electriks du cégep de Shawinigan » et réalise une saison de qualité avec une moyenne de 19 points par match.

À la même période, en 2020, Sitiama Nzitongo a lui aussi été contacté via cette plateforme. Il joue également au cégep de Shawinigan et espère trouver un club dans une université prestigieuse pour l’année prochaine. Il n’a pas mis de côté ses rêves de basketteur, bien au contraire, car il a toujours dans un coin de sa tête la NBA et veut se donner tous les moyens pour accéder « au plus haut niveau possible ». 

Quant à Eddy Ndossi, après quelques années difficiles en France, il avait décidé d’arrêter le Basketball pour se concentrer sur ses études. Cependant, en arrivant au Canada, il fut rapidement contacté à la suite de sa belle prestation lors d’un match « d’exhibition » avec une académie. Pensant que « toute expérience est bonne à prendre », il déménage de Sherbrooke à Trois-Rivières pour rejoindre sa nouvelle équipe. Lors de sa première année au Canada, il est courtisé par plusieurs équipes. Désormais, son seul but est de prendre du plaisir après avoir été rattrapé par son amour pour le basket.

Eddy Ndossi en pleine action avec les « Diablos du cégep de Trois-Rivières ».
Photo Frédérick Blanchet

Ils ont tous trois en tête l’exemple de Kyliann Rotardier qui après plusieurs années à l’OLB est aujourd’hui un joueur des Guelph Nighthawks équipe Professionnelle basée à Guelph, au Canada et qui participe à la Ligue canadienne de basket-ball d’élite.

Des entraîneurs impliqués

Les coachs des équipes ont également joué un rôle très important dans les décisions de nos Loirétains. Eddy Ndossi a déménagé de Sherbrooke à Trois-Rivières après s’être longuement entretenu avec la coach qui a vu en lui du potentiel, et l’a convaincu que cela n’impacterait en rien ses études. Pour Sitiama Nzitongo et Isaac Mayindu, l’entraîneur était investi avant même leur départ de France. Il a ainsi effectué les démarches pour leur trouver un appartement et Isaac le considère presque comme « un second père ». 

Quoi qu’il en soit le fait d’avoir fait le grand saut pour allier les études et le basketball au Canada est une décision qu’aucun ne regrette. Ils ont réussi à trouver une stabilité entre le monde du Basketball et celui des études, dans lesquels ils se plaisent bien plus qu’en France. Eddy Ndossi conclue même en invitant chacun à « ne pas hésiter à venir au Canada pour combiner le sport et les études ». 

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