L’Université d’Orléans trouve des alliés dans sa lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Dans le cadre de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au sein de l’université d’Orléans, une convention a été signée dans les salons du Château de la Source le 14 avril dernier. Le 3eme partenariat de ce genre en France.

Par Mael Petit

Signature d’un partenariat quadripartite pour lutter contre les VSS. Photo Magcentre

Détecter, accompagner et prendre en charge pour protéger… C’est l’objectif de ce rapprochement scellé par la signature d’une convention de partenariat entre l’université, le parquet du tribunal judiciaire d’Orléans, la direction départementale de la sécurité publique et l’association d’aide aux victimes du Loiret. Une collaboration qui constitue une nouvelle étape importante pour l’université dans sa lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Muni d’une cellule VSS depuis 2018, l’établissement a vu les signalements et le nombre de dossiers augmenter d’année en année. Une tendance liée à la libération de la parole chez les femmes mais aussi à une cellule mieux identifiée et connue des étudiants. « De notre côté, cela a entraîné une sensibilisation accélérée sur le sujet », estime le président de l’université Eric Blond. Les manques de spécialisation et de moyens humains ont finalement incité l’université à se rapprocher d’autres acteurs pour optimiser le fonctionnement de la cellule VSS. « On travaille déjà beaucoup sur la prévention et la formation au sein de l’université, poursuit Eric Blond Cette convention va nous permettre de nous professionnaliser même si on espère qu’elle servira le moins possible ».

Le recueil de la parole, la priorité

Concrètement, ce rapprochement doit permettre « un circuit de signalement direct » entre tous les acteurs pour que chaque affaire soit traitée rapidement et de manière efficace. Une convention que la procureure de la République d’Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren résume en « un mode d’emploi pour simplifier l’investigation et la prise en charge des victimes. Avec cette convention, chaque partie possède un rôle bien défini pour parvenir au recueil de la parole ». Si la procureure voit également cette convention comme un moyen de mieux articuler les procédures administratives et pénales, ce rapprochement doit aussi permettre de garantir un soutien juridique et psychologique aux victimes grâce à l’accompagnement de l‘association d’aide aux victimes du Loiret.

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