L’orchestre d’Orléans à la rencontre des élèves

La salle de l’Institut s’est ouverte aux jeunes générations les 13 et 14 novembre derniers. L’Orchestre Symphonique d’Orléans a accueilli des primaires et collégiens pour un « concert commenté » mettant en valeur les instruments de l’orchestre symphonique sous la direction très pédagogique de Thierry Weber, professeur et chef d’orchestre venu de Lausanne.

Par Anne-Cécile Chapuis

Séance pédagogique par l’OSO, salle de l’Institut lundi 13 novembre 2023. Photo Didier Depoorter


La salle se remplit sous la vigilance des enseignants et des deux administrateurs de l’OSO. Les instrumentistes en formation symphonique (cordes, bois, cuivres, percussions, harpe) les accueillent avec le sourire. C’est un public inhabituel que l’OSO a choisi d’approcher cette année. Avec la suite de l’Arlésienne de Bizet, le ton est donné : l’on va entrer au cœur d’un orchestre symphonique.

Marche des rois et Danse macabre

Thierry Weber entre ensuite et, après la Marche des rois, pose un décor tout autre. On est dans un cimetière avec brouillard, les 12 coups de minuit retentissent et apparait alors le personnage principal : la mort. Il s’agit de la Danse macabre de Saint-Saëns, très propice à faire entendre les diverses sonorités des instruments dans une musique à programme. Pas de quoi apeurer les collégiens présents lors de cette première séance, Halloween n’est pas si loin !

Les musiciens de l’OSO. Photo Didier Depoorter


La séance, très construite, se déroule avec chronologie, les musiciens savent mettre en valeur leur instrument. Les enfants sont attentifs et arrivent même à faire grand silence dans les exemples soli, comme ceux proposés par la harpe, la flûte ou le premier violon.

Un auditoire attentif

Le chef, spécialiste diplômé de la médiation culturelle, a le contact avec l’auditoire. Il sollicite une écoute ciblée, déroule une trame évocatrice avec les éléments de la Danse macabre (la mort, les squelettes, les incantations, la frénésie puis le retour à la terre après le chant du coq). Les collégiens applaudissent sans retenue une prestation qui le mérite.

Thierry Weber, un chef à l’écoute des collégiens. Photo AC Chapuis


L’intérêt d’une telle démarche n’est plus à prouver, d’autres associations comme La Rêveuse ou Les Amis de l’Institut le font, et cette rencontre entre l’OSO et son jeune public permet de réaffirmer que la musique est accessible à tous et peut être « un vecteur d’émancipation individuelle et collective » comme le préconise Thierry Weber.

En tous cas, un bon moment de musique !


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