Le mouvement Orléans Ensemble qui vise à introduire plus de démocratie dans la vie locale orléanaise, avec comme ambition de présenter une liste aux prochaines élections municipales, organise des débats et rencontres régulières afin de définir un programme au plus près des attendes des habitants d’Orléans. L’animation des différents groupes de travail sur des thèmes comme la démocratie, les biens communs et d’autres à venir, s’appuie sur les principes d’une intelligence collective (plutôt qu’artificielle…) avec la volonté de mettre en valeur, sous la forme d’échanges structurés, les prémisses d’un projet partagé par les participants.

Et il faut dire que cette première réunion publique, ce lundi soir, avait le grand mérite de réunir une quinzaine de participants qui formaient un échantillon assez représentatif, si ce n’est de l’ensemble des Orléanais, du moins de ceux qui fréquentent les lieux de culture de la ville: d’étudiants à des responsables éducatifs en passant par des nouveaux arrivants et des professionnels du secteur, les participants offraient une vue plutôt diversifiée des usagers culturels de la métropole.
Les contributions de chacun lors d’un premier tour de table permirent ainsi d’établir une liste assez complète des questions que peut soulever la définition d’une politique culturelle à l’échelle d’une ville. On aborda ainsi des problématiques aussi diverses qu’essentielles autour de l’identité culturelle de la ville, de la différence entre culture et événements, des rapports entre les grandes structures et le tissus associatif, de l’accès pour tous à la culture et du consentement à payer pour l’accès à la culture, mais aussi de la formation scolaire, de l’information ou des problèmes territoriaux comme le cas particulier de La Source. Le secrétaire de séance pour l’occasion, Philippe Rabier, noircit ainsi plusieurs pages de notes tant les contributions se révélèrent pertinentes et et complémentaires…
Après une collation conviviale qui fut marquée par la consternation d’apprendre l’incendie de Notre Dame de Paris, la séance de travail reprit en petits groupes autour de trois premiers thèmes retenus sur l’identité culturelle, la prescription culturelle et la création d’un observatoire des pratiques culturelles locales.
Ces réunions devraient donc continuer à se tenir régulièrement dans la perspective de l’élaboration d’un programme en vue des prochaines municipales, avec un enrichissement de la problématique en proposant d’aller directement à la rencontre des Orléanais sous la forme de “porteurs de parole” qui mèneront une véritable enquête de terrain auprès des populations les plus éloignées de la culture.
Un vaste chantier qui ne pourra que servir l’avenir de la vie culturelle orléanaise.
GP
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