2024, une année sociale, solidaire et écologique pour la CRESS

Pour sa cérémonie de vœux, le président Jean-Louis Desnoues, président de la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire, a appelé à une « année active » mais aussi « écologique et ambitieuse » tout en plaidant pour « un futur désirable ».


Par Jean-Jacques Talpin

Jean-Louis Desnoues et Guy Janvrot cl Magcentre


C’est dans le bel écrin de la Chapelle Vieille à Saran en périphérie d’Orléans, lieu de culture animé par le Théâtre de la Tête Noire, que la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) a organisé sa traditionnelle cérémonie de vœux.
 Accueillis par Patrice Douchet, directeur du théâtre qui a retracé l’histoire de ce lieu essentiel de la culture orléanaise désormais « scène conventionnée d’intérêt national », les invités de la CRESS ont pu entendre le bilan de l’année écoulée détaillé par le président Jean-Louis Desnoues et la directrice Caroline Dumas, mais surtout découvrir les grandes lignes de l’année nouvelle. 

Jean-Louis Desnoues a notamment appelé à en faire une « année active » en s’appuyant notamment sur les Jeux olympiques « durables, inclusifs et solidaires » et « véritable opportunité pour les territoires ». Représentant près de 10% des effectifs de l’économie régionale, l’ESS est désormais bien représentée avec sa chambre régionale forte de 10 salariés installés au siège de Fleury-les-Aubrais mais aussi reconnue par les instances régionales. 

Une « alternative au capitalisme sauvage »

La CRESS sera ainsi désormais représentée par deux membres, Jean-Louis Desnoues et Agathe Lorriot du tiers-lieu culturel du Plessis à Tours au CESER (Conseil économique, social et environnemental) qui sera installé lundi 22 janvier à Orléans. Jean-Louis Desnoues veut faire de 2024 une « année sociale, solidaire, écologique et ambitieuse » à l’image d’une « nouvelle stratégie de l’ESS » et d’une « feuille de route stratégique » qui doit être négociée avec la Région. 

De son côté Caroline Dumas tout en rappelant que la loi sur l’ESS de Benoît Hamon fêtait cette année ses 10 ans, a égrené quelques-uns des objectifs de la chambre régionale et notamment des travaux sur la parité dans l’ESS, les mobilités douces ou l’entrepreneuriat dans l’économie sociale et solidaire. Des chantiers qui seront réaffirmés lors de l’assemblée générale qui se tiendra le 28 mai. Pour le vice-président Guy Janvrot, 2024 doit aussi être une année marquée par la « bifurcation » vers un « futur désirable encore possible » autour de la décarbonation de l’économie, de la lutte contre la précarité énergétique et de la défense de la biodiversité. Il s’agit donc de « donner un bon coup de guidon » pour faire de l’ESS une alternative au « capitalisme sauvage » en s’appuyant notamment sur la « sobriété », réponse forte au dérèglement climatique, mais « réponse qui doit être acceptée, convaincante et sereine » pour le plus grand nombre.

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Commentaires

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  1. Donner un bon coup de guidon ? Peut-être que Mr Janvrot voulait dire un bon coup de volant mais qu’il a fait ce qu’on appelle un lapsus pour éviter d’effrayer les instances publiques car donner un coup de volant veut dire qu’on change de route, qu’on cesse de collaborer au maintien d’un système politique et économique qui nous a menés droit dans le mur .

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