On en voit enfin le bout. Le serpent de mer que représente depuis des années le franchissement de la Loire par les cyclistes sur le pont George V est en passe de trouver une solution qui devrait satisfaire défenseur du patrimoine et utilisateurs. De fait, plus question de passerelle amovible accolée au pont, plus de passerelle non plus style Pont des arts ni de téléphérique. Exit ces différents projets.
De source bien informée une société de forage britannique s’est rapprochée de municipalité et de la métropole pour leur proposer de créer un tunnel cyclable sous la Loire. Ce dernier relierait le quartier des Halles, à hauteur de l’ancienne porte d’Orléans au Quartier Saint-Marceau avec sortie au fort des Tourelles.
A n’en pas douter, cette curiosité offrirait ainsi un atout touristique de choix à La Loire à vélo et au Vélotour d’Orléans.
Le sol du territoire de la métropole orléanaise ayant l’avantage d’ëtre particulièrement meuble, l’opération ne nécessiterait pas de gros équipements. Quelques pelles, des barques et des étais de bois. Reste à savoir quand les travaux pourraient débuter en fonction des éditions
du festival de Loire, de
la navigation de l’Inexplosible et de l’avancée de chantiers dont la municipalité ne tient pas à ce qu’ils prennent l’eau tels que
le Centre aquatique sur le site de l’ancienne maison d’arrêt et la
Cité de la musique et des arts vivants au pont de l’Europe.
Le tunnel à deux roues , qui pourrait s’appeler VéloStar®, serait large de vingt mètres, interdit aux vélomoteurs et aux piétons, interdit également à tout franchissement en période de crue et permettrait à deux files de cyclistes d’eau douce d’aisément se croiser. Trois aires de repos avec périscope permettront aux voyageurs d’observer le vol des oiseaux sans être vus.Un puits d’accès de secours devrait par ailleurs être foré sur le duit pour facilité l’accès des secours et évacuation en cas de crevaison, panne de dérailleur, chute ou embouteillage.
A ce jour, le budget de cette opération n’a pas encore été communiqué et de nombreux poissons devraient passer sous les ponts d’ici la réalisation de ce projet unique en Europe.
François Silure